Giovanni Gabrieli est un compositeur italien (Venise 1554-57 - 1612). Il reçoit sa première éducation musicale sous la direction de son oncle Andréa. Il se rend par la suite (1575) à Munich, ou il séjourne au moins jusqu'en 1579. Les madrigaux de cette époque révèlent l'influence d'O. de Lassus, une influence qui se manifeste aussi dans les premières oeuvres de son oncle. Il est certain que G. est de retour à Venise en 1584, pour y exercer l'activité d'organiste à Saint-Marc (...)
[...] von Winterfeld, qui en écrivant au début du XIXe siècle une biographie fondamentale (Johannes Gabrieli und sein Zeitalter, Berlin 1834) ouvrira la voie à une redécouverte de l'œuvre du compositeur. A l'heure actuelle, G. est non seulement considéré comme l'un des plus grands compositeurs de musique sacrée, mais surtout comme l'un des grands esprits de son époque. Bien qu'il occupe une place peut- être un peu moins importante que celle d'O. de Lassus ou de Monteverdi, il reste - avec Palestrina - l'un des compositeurs majeurs de l'époque de la contre-réforme. [...]
[...] Les premiers motets de G. ne se différencient guère dans leur style simple et direct des compositions de son oncle. Les œuvres de la décennie suivante, recueillies sous le titre de Sacrae symphoniae (1591), commencent à s'éloigner de cette approche initiale, à la recherche d'une plus grande intensité et d'une expression plus personnelle de l'émotivité, qui se manifestent musicalement dans l'usage de timbres plus sombres et dans une harmonie plus riche en dissonances. Des œuvres comme le motet de Noël O Jesu mi dulcissime, avec son atmosphère chargée d'émotion, rapprochent ainsi la musique festive vénitienne des différentes évolutions qui s'affirmaient alors en Italie du Nord. [...]
[...] Giovanni Gabrieli Présentation Giovanni Gabrieli est un compositeur italien (Venise 1554-57- 1612). Il reçoit sa première éducation musicale sous la direction de son oncle Andréa. Il se rend par la suite (1575) à Munich, ou il séjourne au moins jusqu'en 1579. Les madrigaux de cette époque révèlent l'influence d'O. de Lassus, une influence qui se manifeste aussi dans les premières œuvres de son oncle. Il est certain que G. est de retour à Venise en 1584, pour y exercer l'activité d'organiste à Saint-Marc. [...]
[...] Mais c'est avec les chansons et les sonates pour instruments, qui développent un langage purement instrumental, que G. ouvrira la voie au concerto grosso et à la sonate. Le dernier numéro des Canzoni et sonate est une Sonate pour trois violons, qui utilise déjà l'accompagnement de basse continue par un instrument à clavier, de telle manière que les compositeurs pour violon de l'époque suivante, comme G. Marini (violoniste à Saint-Marc après la mort de pourront modeler la sonate en trio sur ce même style. D'un point de vue purement quantitatif, G. [...]
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