Giacomo Puccini est un compositeur italien (Lucques, Toscane 1858 - Bruxelles 1924). Puccini est issu d'une famille où l'on s'intéresse à la musique depuis cinq générations. A la mort de ses parents, le petit Giacomo est initié à la musique par des amis de sa famille qui l'auraient volontiers vu entrer comme organiste et chef de choeur à la cathédrale de Lucques sur les traces de son père Michèle. Toutefois Puccini ne répond pas à cette attente et, inscrit au lycée et à l'Académie musicale de Lucques, il s'intéresse davantage au théâtre. Lorsqu'en 1875 il commence à improviser à l'orgue de la cathédrale de Lucques, on l'accuse d'introduire le théâtre à l'église (...)
[...] Encouragé par Ponchielli, P. entreprend la composition d'un opéra sur un livret du poète et journaliste Fontana intitulé Le Villi. L'œuvre ne sera pas sélectionnée, mais elle sera représentée le 31 mai 1884 au théâtre Dal Verme à Milan en présence de l'éditeur G. Ricordi qui signe un contrat avec le jeune compositeur prometteur. La vie privée de P. se déroule sans événements particuliers jusqu'à son mariage en 1904 avec Elvira Gemignani qui aura une influence décisive sur la vie et la création de l'artiste. [...]
[...] Après l'énorme succès de Massenet à Paris avec sa Manon (1884), P. est piqué au vif. Au bout de quatre ans, il termine la partition de Manon Lescaut qui est représenté le Ier février 1893 au théâtre Regio de Turin, obtenant un immense succès. On trouve déjà, dans cet opéra, tout le théâtre de P. Mais les caractéristiques de l'écriture de P. ne se révéleront pleinement qu'en 1896 avec la représentation de La Bohème, toujours au théâtre Regio à Turin (livret d'Illica et Giacosa d'après le roman de Murger) qui est devenu son opéra le plus connu et le plus apprécié. [...]
[...] Giacomo Puccini La naissance d'un grand compositeur Giacomo Puccini est un compositeur italien (Lucques, Toscane 1858 - Bruxelles 1924). Puccini est issu d'une famille où l'on s'intéresse à la musique depuis cinq générations. A la mort de ses parents, le petit Giacomo est initié à la musique par des amis de sa famille qui l'auraient volontiers vu entrer comme organiste et chef de chœur à la cathédrale de Lucques sur les traces de son père Michèle. Toutefois P. ne répond pas à cette attente et, inscrit au lycée et à l'Académie musicale de Lucques, il s'intéresse davantage au théâtre. [...]
[...] Le changement de style de Turandot (représenté à la Scala de Milan en 1926, livret de Adami et Simoni d'après un conte de Gozzi) reste retentissant. Lorsque P. meurt à la suite d'un opération à la gorge, Alfano termine la dernière scène d'après les indications écrites de P. Turandot représente certainement le sommet de toute la création lyrique de P. Avec cette dernière œuvre magistrale P. se rattache à la tradition du grand-opéra. A côté de ses opéras fort connus, le dernier grand compositeur italien d'opéras laisse une douzaine de mélodies pour chant et piano ainsi que d'autres pièces instrumentales et vocales. [...]
[...] Civinini et C. Zangarini d'après un drame de Belasco). Il obtient peu de succès avec son opéra expérimental en trois actes La rondine (1917, Monte-Carlo, livret de G. Adami) où il essaie d'allier les mélodies italiennes à l'esprit de l'opérette viennoise. Toutefois on voit déjà transparaître dans toutes ses œuvres le radicalisme de Turandot. Avant cela, un nouvel élan est nécessaire: ce sera Il trittico (1918, Metropolitan Opéra de New York) composé de trois pièces en un acte, Il tabarro (livret d'Adami), Suor Angelica et Gianni Schicchi (livrets de Forzano) d'après un épisode de L'Enfer de Dante. [...]
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