Fils d'un immigré italien, il choisi de prendre la nationalité française en 1859. Après avoir obtenu une licence en droit, il devient avocat puis journaliste. En 1968, Gambetta devient l'un des fervents opposants du Second Empire en se faisant l'avocat de Delescluze qui est accusé d'avoir voulu ériger une statue à la mémoire du député Baudin, mort sur les barricades en s'opposant au coup d'état napoléonien de 1851 (...)
[...] Après avoir obtenu une licence en droit, il devient avocat puis journaliste. En 1968, Gambetta devient l'un des fervents opposants du Second Empire en se faisant l'avocat de Delescluze qui est accusé d'avoir voulu ériger une statue à la mémoire du député Baudin, mort sur les barricades en s'opposant au coup d'état napoléonien de 1851. Gambetta va, à cette occasion, prononcer un virulent réquisitoire à l'encontre de la politique de Napoléon III et entre ainsi dans l'opposition républicaine. En mai 1869, il va alors se présenter aux élections et être élu à Marseille et à Paris. [...]
[...] Farouche partisan de la guerre, Gambetta choisi de démissionner le 28 janvier 1871 suite à la proclamation de l'armistice. Léon Gambetta retrouve la scène politique le 2 juillet 1871 puisqu'il est élu député de la Seine, il siège désormais à l'extrême gauche et fonde un journal qui va rapidement s'imposer, la République française. Ce fervent républicain va alors parcourir la province française afin d'y propager son idéal républicain mais aussi pour y dénoncer le cléricalisme. Toutefois, Gambetta va se rallier à des options moins radicales et soutenir Adolphe Thiers notamment lorsque celui-ci déclarera que la République sera conservatrice ou ne sera pas En effet, Léon Gambetta pense que c'est dans la modération et grâce à l'appui de la nouvelle classe sociale, la classe moyenne, que la république pourra s'enraciner durablement. [...]
[...] Réélu député de la Seine en 1876, il va continuer à lutter contre la politique d'ordre moral. En effet, au cours d'une réunion politique, il indique au Président de la République l'alternative qui s'offre à lui : " Se soumettre ou se démettre Ceci lui vaudra d'être condamné à trois mois de prison ainsi qu'à une amende pour offense au chef de l'État Entre temps, le 6 mai 1877, Léon Gambetta s'écrie à la tribune de l'Assemblée, Le cléricalisme, voilà l'ennemi ! [...]
[...] Grévy) et de l'autre se trouve l'union républicaine menée par Gambetta. En janvier 1879, Gambetta est désigné comme Président de la Chambre des députés, une fonction honorifique qu'il occupe jusqu'en 1881. Le 14 novembre de la même année, il est appelé par Jules Grévy à la présidence du Conseil. Ce grand ministère qui ne compte en ses rangs aucun des leaders républicains, est rapidement renversé, le 27 janvier 1882. C'est sous le mandat de son successeur, Charles de Freycinet, que Léon Gambetta, -incarnation de cette famille républicaine parlementaire et bourgeoise qui a permis la stabilisation du régime - meurt, à quarante- quatre ans. [...]
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