Franz Joseph Haydn est un compositeur autrichien (Rohrau, Basse-Autriche 1732-Vienne 1809). Fils de Mathias, maître charron, et d'Anna Maria Koller, il est amené en 1737 dans la petite ville de Hainburg, où il apprend les premières notions de musique avec le maître d'école J.M. Franck. En 1739, le compositeur de cour et maître des choeurs de la cathédrale Saint-Etienne de Vienne, G. von Reutter, qui était de passage à Hainburg, entend l'enfant chanter et, en 1740, le fait entrer dans la maîtrise de la cathédrale Saint-Etienne où, en peu de temps, il devient premier soprano dans le choeur des voix blanches. Au cours des années passées dans le choeur de Saint-Etienne, H. a l'opportunité de rassembler toute une série d'expériences utiles dans le domaine de la musique profane et sacrée de son époque. Il poursuit ainsi sa formation musicale avec de bons maîtres et commence déjà à composer (...)
[...] Moins connues sont les compositions vocales de cette époque (cinq opéras, des cantates et des messes), à l'exception du beau Te Deum, qui sera suivi, plus tard, par un deuxième. En 1766, le prince Nicolas-Joseph transfère sa résidence d'Eisenstadt à Esterhâza, dans un palais somptueux dans le style de Versailles, avec un théâtre d'opéra et un théâtre de marionnettes. C'est ici que H. pourra déployer la plus grande partie de son activité musicale, entre 1766 et 1790. Tout d'abord il remplit la fonction de directeur du théâtre et de compositeur d'opéra: il mettra en scène environ cent opéras en langue italienne, surtout de G. Paisiello, P.C. Guglielmi, G. [...]
[...] Entre 1755 et 1760, H. écrit aussi pour le baron von Furnberg ses six premiers Quatuors à cordes op qui seront publiés à Paris en 1764, et probablement aussi quelques symphonies. En 1759, il est nommé par le comte Morzin Musikdirektor et Kammerkomponist de son orchestre privé à Lukavec en Bohême. Il compose sûrement pour l'orchestre de Morzin la Symphonie n et sans doute les Symphonies n. 2-5. Sa première symphonie commence par un célèbre Mannheimer Crescendo, qui révèle l'influence de l'école de Mannheim, à cette époque la plus avancée et la plus expérimentée dans le domaine symphonique. [...]
[...] Gellert): H in ist allé meine Kraft. Alt undschwach bin ich (Toute ma force est perdue. Je suis vieux et faible). Le quatuor restera inachevé. En 1804 H. devient citoyen d'honneur de la ville de Vienne, et en 1808 il peut encore assister à la soirée de gala pour l'exécution de la Création, sous la direction d'A. Salieri, au cours de laquelle le monde musical de Vienne lui rend hommage. H. meurt l'année suivante, alors que Vienne est occupée par les troupes de Napoléon. [...]
[...] En 1785, H. s'inscrit à une loge maçonnique à Vienne. En 1790, le prince Nicolas meurt, et l'orchestre est dissous. H. reçoit une pension confortable (de 1000 florins par an) et s'établit à Vienne. A la fin de cette année, il est contacté par l'imprésario J.P. Salomon, qui le convainc à se rendre à Londres. Durant son séjour dans la capitale anglaise (de janvier 1791 jusqu'en juin 1792), H. dirige des concerts organisés par Salomon. Il est nommé Doctor of Music de l'Université d'Oxford et est présenté à la cour. [...]
[...] Un grand succés grace au retour a la Symphonie Quand H. rentre finalement à Vienne, Mozart est déjà mort. En 1794, le compositeur entreprend un second voyage en Angleterre, où il demeure jusqu'en 1795. Il renoue avec les succès de son premier séjour, grâce, surtout, aux Symphonies n. 99-104, qui représentent l'apogée de sa production dans ce genre. En 1795, le nouveau prince Esterhâzy, Nicolas II, reconstitue l'orchestre de cour et H. en reprend la direction. De cette dernière période de son activité datent les deux oratorios Die Schôpfung (La création, 1798) et Die Jahreszeiten (Les saisons, 1801), ainsi que six grandes Messes pour solistes, chœur et orchestre. [...]
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