Issu d'une famille de souche paysanne, l'enfance de ce dernier est faite d'une éducation traditionnelle basée sur l'apprentissage des caractères sino-vietnamien, avec le net concours de son père, mandarin dans l'administration impériale de l'Annam. Sa scolarité se poursuit dans la capitale, Hué, ainsi que dans le sud l'Annam et la Cochinchine. Il probable que Nguyên profite déjà d'un diplôme franco-vietnamien à cette époque. Il assiste à des manifestations antifiscales en 1908 contre la puissance française qui parachève sa présence dans la péninsule indochinoise. Toutefois, sa rupture avec l'administration coloniale est vraisemblablement marquée par la révocation de son père de l'administration mandarinale par la puissance coloniale en 1911.
C'est à cette date que ce Nguyên, alors enseignant à Phanh Thiet, décide de s'embarquer sur le L'Amiral Latouche-Tréville, point de départ d'une errance entre les ports d'Afrique, d'Europe et d'Amérique du nord.
[...] La puissance coloniale de l'Indochine, la France, est considérablement affaiblie au sortir de la Seconde guerre Mondiale mais elle ne veut en rien lâcher sa colonie en Asie. Hô, alors chef du gouvernement est l'interlocuteur des français qui envoient des troupes dès décembre 1945. Le Vietminh n'est cependant pas en position favorable dans les négociations en raison d'un retrait lent des chinois dans la région et de la volonté des grandes puissances de l'époque de ne pas voir apparaitre un nouveau conflit en Asie. Hô signe un accord avec Jean Sainteny2 le 6 mars 1946. La France reconnait la République démocratique du Vietnam et l'intègre comme membre de la Fédération Indochinoise et de l'Union Française. Cependant la France se fait de plus intraitable dans les négociations et joue de ses influences, débouchant sur une nette partition entre le nord-Vietnam et la Cochinchine qui se déclare en république. (...)
[...] De la Russie à l'Asie : vers la création du PCI C'est un véritable tour du monde qui commence pour "le patriote" malgré sa situation assez précaire, vivant de petits travaux jusqu'à 1923. C'est en 1923 que Nguyên prend une autre dimension avec son premier voyage avec un autre communiste français, Jean Cremet, en Russie pour assister à la formation du Kominterm à Moscou. L'annamite est alors désigné et décidé à crée des réseaux communistes en Annam, en Malaisie britannique et au Siam avec l'appui du PCC (Parti Communiste Chinois). [...]
[...] par l'engagement des deux grands de la Guerre froide de 1964 à 1975, avec un engagement américain de plus en plus important avec les troupes sur le terrain. Hô meurt en 1969 sans avoir vu la réunification du pays mais reste une véritable icône pendant et après la guerre. Œuvre : Les Revendications du peuple annamite Le Procès de la colonisation française (réédité aux éditions Le temps des cerises, octobre 2007). Journal de prison : poèmes ; poèmes écrits de 1942 à 1943 lors de sa détention. [...]
[...] Il assiste à des manifestations antifiscales en 1908 contre la puissance française qui parachève sa présence dans la péninsule indochinoise. Toutefois, sa rupture avec l'administration coloniale est vraisemblablement marquée par la révocation de son père de l'administration mandarinale par la puissance coloniale en 1911. C'est à cette date que ce Nguyên, alors enseignant à Phanh Thiet, décide de s'embarquer sur le L'Amiral Latouche-Tréville, point de départ d'une errance entre les ports d'Afrique, d'Europe et d'Amérique du nord. Nguyên parcourt les eaux en tant que garçon de cabine ou aide cuisinier. [...]
[...] Hô signe un accord avec Jean Sainteny2 le 6 mars 1946. La France reconnait la République démocratique du Vietnam et l'intègre comme membre de la Fédération Indochinoise et de l'Union Française. Cependant la France se fait de plus intraitable dans les négociations et joue de ses influences, débouchant sur une nette partition entre le nord-Vietnam et la Cochinchine qui se déclare en république. Un modus vivendi est signé le 14 septembre 1946 entre Hô et le ministre de l'outre-mer Marius Moutet, le but étant d'éviter toute rupture avec la France, Hô espérant une indépendance complète et progressive par la suite. [...]
[...] À Canton en 1924, il crée l'Association de la jeunesse révolutionnaire du Vietnam, mais il doit quitter la ville en 1927 suite à un coup de force anticommuniste en Chine de Tchang Kai Chek1. Pendant cinq années, Nguyên voyage entre Asie et Europe. C'est à Moscou qu'il s'arrête en premier, une nouvelle fois participant aux réunions au Kominterm en tant que représentant officielle, voyageant dès lors en Europe puis en Malaisie britannique. C'est dans ces conditions qu'il montre ses qualités de médiateur et gagnant confiance et aura au près de Moscou. [...]
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