Fiche biographique sur Jules Ferry

Résumé du document

Le père de l'École semble incarner la République pourtant il fut l'un des hommes les plus haïs de son temps, par la Droite pour son anticléricalisme, par la Gauche radicale pour son conservatisme, par les deux ensembles pour sa politique coloniale (...)

Extraits

[...] 2/3 1879-1883 Ministre de l'Instruction publique et président du Conseil de 1880- 1881 il fait voter des lois majeures dans le but de laïciser l'École, auxquelles s'opposent farouchement l'Église. Opportuniste, il ne proclame pas la séparation de l'Église et de l'État mais veux que celui-ci prenne le relais de celle la, afin de former de véritables citoyens capable de participer à la vie politique de façon indépendante : École primaire gratuite 1882 : Obligation et laïcité Des lycées sont ouverts pour ne pas laisser les filles de côté. [...]

[...] Lang son) Cette dernière défaite est un désastre politique pour Ferry. Surnommé "FerryTonkin" à la fois par les conservateurs et la Gauche radicale il est obligé de démissionner sous les huées. Car la ligne Bleue des Vosges est dans tous les esprits. Ferry ne se relève pas de cet échec, sa carrière politique est finie : il échoue à la présidence à cause de Clemenceau, qui, en votant pour le plus bête, fait élire à sa place Sadi Carnot. Il a dominé la scène politique de 1879-1885 et s'éteint en 1893 en tant que président d'un sénat qu'il avait contribué à affaiblir. [...]

[...] Il est alors journaliste et de fait connaître avec Les comptes fantastiques d'Haussmann, une critique acerbe de la politique d'aménagement de Paris et de ses malversations. Avec Gambetta il participe, après la défaite de Sedan, au gouvernement de Défense nationale issu de la proclamation de la République le 04 septembre 1870. Maire de Paris (novembre 1870), il est opposé à la Commune. Il refuse de pactiser avec les socialistes. Il quitte la capitale en mars 1871 mais s'impose peu à peu parmi les républicains. [...]