La vie d'Emile Zola commence à Paris, le 2 avril 1840. Son père est italien (ingénieur des travaux publiques) et sa mère française. Lorsqu'il a 3 ans, la famille Zola s'installe à Aix-en-Provence. Le père décède lorsqu'Emile a sept ans. Ce décès prématuré met la famille dans une situation financière délicate. Son enfance est difficile : pauvre, en échec scolaire, souffrant d'un défaut de prononciation.
[...] La révélation de ce scandale, dans J'accuse, un article d'Émile Zola en 1898, provoque une succession de crises politiques et sociales uniques en France. À son paroxysme en 1899, elle révèle les clivages de la France de la Troisième République. Elle divise profondément et durablement les Français en deux camps opposés, dreyfusards et anti-dreyfusards. Cette affaire est le symbole moderne et universel de l'iniquité[] au nom de la raison d'État. Enfin, elle suscite de très violentes polémiques nationalistes et antisémites diffusées par une presse influente. [...]
[...] A 25 ans, Zola publie son 1er roman d'inspiration autobiographie : La Confession de Claude. A 28 ans, il imagine le cycle romanesque des Rougon Macquart l'histoire d'une famille constituée de 20 romans, publiés entre 1871 et 1893, à raison de un livre par année. Il dépeint la société de la fin du XIX siècle et évoque différents groupes sociaux : les ouvriers (Germinal), les commerçants (le Ventre de Paris), les bourgeois (Pot- Bouille), les politiciens (Son Excellence Eugène Rougon) et un monde à part comprenant les meurtriers (La Bête Humaine), les prostituées (Nana), les prêtres (La Faute de l'abbé Mouret), etc. [...]
[...] A 12 ans, Etienne est employé comme apprenti dans une fabrique de boulons, puis est, par la suite, envoyé à Lille comme mécanicien. Lorsqu'il apparaît dans Germinal, Etienne a 21 ans. Il erre depuis huit jours sur les routes du nord à la recherche d'un travail. Il a été renvoyé de son travail pour avoir giflé son chef. L'affaire Dreyfus a pour origine une erreur judiciaire[][] sur fond d'espionnage et d'antisémitisme, dont la victime est le capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935), Juif et alsacien d'origine, et qui pendant douze ans, de 1894 à 1906, a bouleversé la société française. [...]
[...] Il se lie d'amitié avec la famille Maheu qui l'accueille et lui loue une chambre. Il s'intègre vite parmi le peuple des mineurs et partage leurs misères. Révolté par la vie quotidienne de ceux-ci qui subissent les lois du patronat, il propage assez rapidement des idées révolutionnaires. Il devient le chef, organise la lutte avec ses moyens d'autodidactes et pousse les mineurs à la grève. Lorsque celle-ci éclate, le patronat refuse toute négociation. Le mouvement se durcit. La faim et la colère engendrent la violence : les ouvriers cassent les machines, agressent les bourgeois. [...]
[...] Le Chef de file des naturalistes est Emile Zola. Les écrivains naturalistes sont Guy de Maupassant, Joris-Karl Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis : c'est ce groupe de Médan qui constitue l'école naturaliste. La mort d'Emile Zola marque la fin définitive du mouvement naturaliste. Coron : Quartiers d'habitations unifamiliales étroites, à un étage, avec un petit potager à l'arrière. Les maisons sont souvent la propriété des sociétés industrielles employant les ouvriers qui y logent. Les corons sont d'ailleurs situés à proximité du lieu de travail. [...]
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