Emile Zola est né le 2 avril 1840 à Paris. Il est le fils de François Zola, ingénieur des travaux publics, né à Venise en 1795 d'un père capitaine et d'une mère fille d'un sergent-major d'artillerie, et d'Emilie Aubert, originaire de la Beauce, fille d'un petit entrepreneur. François Zola, lieutenant, docteur en mathématiques, ayant abandonné l'armée et l'Italie soumise à l'Autriche pour tenter la fortune à l'étranger est une figure remarquable de la ville d'Aix. Il fait partie des ingénieurs civils de la première moitié du XIXe siècle, qui croient au progrès par le développement du commerce et de l'industrie (...)
[...] Fixé désormais sur sa vocation littéraire, ne se sentant plus le courage d'embrasser n'importe quelle autre carrière note Paul Alexis dans sa biographie. En 1862, il écrit quatre contes, dont deux paraîtront dans La Revue du mois en 1863. Il commence un roman inspiré de la liaison éphémère qu'il a vécue durant l'hiver 1860-61 avec une fille légère Berthe, ce sera publié en 1865 sous le titre La Confession de Claude. Sa signature apparaît dans trois périodiques, L'Athenaeum français, La Revue du mois, Le Journal populaire de Lille. [...]
[...] Emile Zola ne milite pas, mais ses sympathies vont vers les opposants au régime et vers ceux - les mêmes - qui défendent l'esprit nouveau II. La formation d'un romancier 2.1 Zola à la librairie Hachette Zola entra comme employé à la librairie Hachette le 1er mars 1862, au service des expéditions. Il y resta jusqu'au 31 janvier 1866. A la librairie, Zola passe rapidement du service des expéditions, au service de la publicité, dont il est en charge à partir de 1864. [...]
[...] Pour ce dernier, Zola invente la peinture moderne avant qu'elle n'ait pris conscience d'elle-même Pour avoir fréquenté les ateliers, les Salons de peinture, les galeries et les cafés de rapins, depuis six ou sept ans à Paris, parce qu'il est l'ami d'enfance de Cézanne, Zola sait reconnaître les tendances nouvelles, les maîtres de l'heure. Mais la virulence de Zola exaspère, Villemessant, directeur du Figaro et de l'Evènement lui demande de se taire, Zola signe en mai 1866 ses adieux d'un critique d'art Véritable laboratoire d'écriture le journalisme offre à Zola un poste d'observation sur le social formidable. Cela jouera un rôle non négligeable en matière de thèmes littéraires. [...]
[...] Bon élève à Aix-en-Provence, Emile Zola est détrôné à Paris et le vit mal. Je fus profondément blessé, lorsque je constatai qu'au lieu de rester parmi les premiers je me trouvais être le vingtième sur une soixantaine d'élèves. [ ] Je me dégoûtai et que je devins un élève fort médiocre Rabaissé sur Paris, il se tourne avec émoi vers Aix Je vois tant de jeunes gens ici visant à l'esprit, se croyant d'une condition plus élevée que les autres, ne voyant du mérite que dans eux et n'accordant aux autres qu'une large part de stupidité, que je désire revoir ceux dont je connais le véritable esprit et qui, avant de jeter la pierre aux autres, considèrent si on ne pourrait pas leur en jeter. [...]
[...] Parallèlement, Zola publie de plus longues chroniques. Le 15 février 1866, dans la Revue contemporaine, il signe une longue étude sur Taine. L'article sera repris pour le volume Mes Haines, auxquelles font suite neuf études publiées sous le titre Marbres et Plâtres parues dans L'Evènement ou le Figaro, en 1866 et 1867. Les marbres sont les écrivains que Zola admire, Taine, Flaubert, Littré, Michelet, Sainte-Beuve, les plâtres ceux qui ne méritent pas d'être lus ou relus. Zola est combatif, fiévreux, distribuant grâces et condamnations. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture