Il existe très peu de livres relatant la vie de Catherine de Valois et pourtant cette soeur de Charles VII eut une vie intéressante bien qu'elle décéda jeune à l'âge de 36 ans.
[...] Dans ses périodes de calme, le roi revisitait la reine, multipliait les messes et implorait ses ennemis de ne plus le tourmenter car il se croyait envoûté. La médecine était impuissante, on fit avaler au roi toutes sortes de breuvages répugnants censés le guérir et on lui incisa même à plusieurs reprises le cuir chevelu afin de faire sortir le mal. Rien n'y fit. Isabeau revenait enceinte de ses périodes de rémission et s'installait paisiblement dans ses appartements de l'Hôtel saint Paul. [...]
[...] Leur influence grandissait de jour en jour et avait pris naissance en premier lieu dans la confrérie des tailleurs. Petit à petit, le roi se rendit compte qu'ils étaient dangereux et il les condamna à périr au bûcher s'il ne renonçait pas à leur doctrine. Etrangement, les Lollards cherchèrent à tuer le roi par un complot le 09/01/1414. Trahis par un proche, ils furent arrêtés en masse et torturés en grand nombre. Dorénavant en paix au niveau de sa politique intérieure, le roi tourna ses yeux vers la France avec la guerre civile en France entre Bourguignons et Armagnacs ; c'était le moment rêvé de projeter une invasion en France. [...]
[...] Les vrais ennemis de Bolingbroke étaient les demi-frères de Richard II : John Holland, duc d'Exeter et Comte d'Huntingdon et son neveu Thomas duc de Surrey, Comte de Kent. Quant à John Montacute, 3ème Comte de Salisbury c'était un ennemi personnel de Bolingbroke. Le jour de Noël, un complot ourdi contre le roi Henry IV fut découvert à Windsor. Le roi et ses fils quittèrent le château et rentrèrent à Londres. Ce complot démontra au nouveau roi que Richard II toujours en vie était une menace. Aussitôt, le roi Richard est déplacé de la Tour de Londres au triste château de Pontefract en Yorkshire près de Leeds. [...]
[...] Cependant, sa folie qui précipita l'Angleterre dans une guerre civile atroce a terni son règne. Le calme d'une abbaye et les chants religieux lui convenait mieux que le fracas des armes et les intrigues de la politique. Sa femme Marguerite, détenue pendant quatre ans à Londres, fut libérée grâce à Louis XI et revint finir sa vie dans un petit manoir de Touraine, à Dampierre, où elle mourut oubliée de tous. La guerre des Deux Roses prit fin quand Henry VII, le représentant de la maison des Lancastre épousa en 1486 Elisabeth d'York, fille d'Edouard IV et d'Elisabeth Woodiville, réconciliant ainsi les deux partis qui s'étaient entre-déchirés pendant quarante ans faisant plus de morts anglais que la guerre en France ne l'avait jamais fait LE TOMBEAU MEPRISE (1437 - 1878) Jamais reine d'Angleterre ne connut pareil mépris concernant sa sépulture. [...]
[...] Les massacres de prisonniers continuent, la police appartient à la corporation des bouchers : Paris n'est que terreur. Le duc de Bourgogne qui avait facilité l'émeute est vite dépassé par les événements. Le Dauphin Louis réclame l'aide des Armagnacs, ces derniers investissent Paris aidés par les bourgeois désireux de mettre fin aux désordres. Le duc Jean sans Peur s'enfuit à Lille. En septembre, l'ordonnance cabochienne est déchirée et la répression commence : cent sept personnes sont bannies et la répression des Armagnacs est tout aussi cruelle que celle des bouchers. [...]
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