Fiche biographique sur Aristide Briand

Résumé du document

- 22 fois ministres, 10 fois président du conseil, prix Nobel de la paix.
- Mais singulièrement absent des mémoires.
(...)

Extraits

[...] - Ministre presque sans interruption entre 1906 et 1917 (sous des gouvernements de Droite et de Gauche). - Indépendance d'esprit : il refuse d'adhérer à un parti quelconque. 2/3 La République - Il veut laisser de côté les grandes luttes idéologiques et rassembler la majorité autour de l'idée de la République (mise à mal par l'affaire Dreyfus). - "Dialogue" et "conciliation" sont ses maîtres mots. - Politique d'apaisement lors de la négociation pour la séparation de l'Église et de l'État, cette politique est poursuivit après la première guerre mondiale dans la volonté de renouer avec le Vatican. [...]

[...] - Il craint l'isolement de la France (réprobation de la Grande-Bretagne et des États-Unis d'Amérique) si continuation de la politique sévère de Poincaré envers l'Allemagne. - 1925 : accords de Locarno : lesquels garantissent les frontières du Rhin. - 1926 : l'Allemagne parrainée par la France entre à la SDN. - Il prône la réduction des réparations allemandes. - Il fut le précurseur de l'amitié franco-allemande, de l'Europe. 3/3 - Il fut peu valorisé car sa politique a échoué (taxé de naïveté envers l'Allemagne) et a été repris et perverti par Laval par exemple. [...]

[...] Le socialiste - Fils de petit cafetier, réussite seulement sur ses capacité intellectuelles. Boursier, avocat. - Démarre à l'extrême gauche (origines modestes ) dans un contexte de tensions sociales et de crises politico-financières : membre du parti ouvrier de Jules Guèdes, se rapproche de Jaurès avec qui il fonde le Parti socialiste français en 1901 ; - 1905, unification des différentes tendances socialistes : SFIO. Briand devient député et réformiste se détachant des thèses révolutionnaires, il veut maintenir la République et la faire évoluer. [...]