Boèce, plus précisément Anicius Manlius Torquatus Severinus Boetius en latin, est un philosophe et poète latin de la fin de l'époque de l'empire romain et du tout début de l'époque du haut Moyen-âge. Il naquit vers 470 à Rome qui n'est plus qu'une ville mise à sac par les tribus germaniques et assaillie de toutes parts dans un empire romain d'occident qui s'écroule complètement.
Fils adoptif de Symmaque, préfet de Rome et prince du sénat, Boèce est reconnu comme étant le dernier philosophe latin de l'ère occidentale romaine (...)
[...] Il fut ainsi chargé de responsabilités politiques importantes et notamment en et 511 où il occupa les fonctions consulaires. En tant que membre du ministériat de la nouvelle puissance dominante en Italie, Boèce s'intégra aux Ostrogoths et devint même un des proches du roi Théodoric Ier. Malheureusement pour lui, ses ennemis réussirent à le piéger via un stratagème judicieusement mis en place visant à le faire accuser de faits graves qu'il n'avait pas commis à savoir des actes de traitrise ou d'autres exactions. [...]
[...] Boèce : fiche biographique. Boèce, plus précisément Anicius Manlius Torquatus Severinus Boetius en latin, est un philosophe et poète latin de la fin de l'empire romain et du début de l'époque du haut Moyen-âge. Il naquit vers 470 à Rome qui n'est plus qu'une ville mise à sac par les tribus germaniques et assaillie de toutes parts dans un empire romain d'occident qui s'écroule complètement. Fils adoptif de Symmaque, préfet de Rome et prince du sénat, Boèce est reconnu comme étant le dernier philosophe latin de l'ère occidentale romaine. [...]
[...] Il traduisit donc plusieurs œuvres d'Aristote et en fit aussi des commentaires. Il consacra aussi des travaux à chaque matière du quadrivium en commençant par les arithmétiques en traduisant des études de Nicomaque de Gerasa (un mathématicien néo- pythagoricien du Ier siècle après et en rédigeant un traité De Institutione Arithmetica. Il produisit de la même sorte des traités sur l'astronomie (Institutio astronomica), la géométrie (Institutio geometrica) et la musique (De Institutione Musica). Son œuvre majeure et la plus connue fut rédigée lorsqu'il était en captivité dans les geôles du roi ostrogoth. [...]
[...] Boèce a donc laissé un héritage littéraire, philosophique et scientifique à ne pas négliger avec un concept philosophique qui relève de la doctrine d'Aristote malgré un impact du christianisme visible dans sa dernière œuvre. Ce fut un des érudits les plus en vue à son époque et l'ensemble de ses écrits servirent de référence pendant une bonne période de l'âge médiéval, à un point qu'il n'est pas rare de trouver la mention qui fait de Boèce un homme de lettre intermédiaire entre deux grandes périodes de l'histoire du monde occidental, à savoir l'Antiquité et le Moyen-âge ! [...]
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