Ensemble de biographies complètes et très élaborées présentant la vie des figures qui ont marqué la IIIe République en France de (1870-1947). Ce sont des biographies de très bonne qualité qui ont été travaillées en vue de colles en classe préparatoire aux grandes écoles.
[...] Il se trouvait pourtant parmi ses membres des hommes, tels Pierre Waldeck-Rousseau ou Félix Faure, appelés à un grand avenir au sein de la IIIe République. La conjonction des oppositions de gauche et de droite auxquelles se rallièrent même les républicains modérés eut rapidement raison du ministère Gambetta, qui fut renversé, le 26 janvier 1882, après seulement 67 jours. Un gouvernement Freycinet lui succéda. Léon Gambetta mourut quelques mois après cet échec, des suites d'une blessure, et reçut des funérailles nationales. [...]
[...] Dès cette époque, de Gaulle formule, notamment sous l'influence du gouverneur de l'AÉF, Félix Éboué, les nouvelles orientations à donner à la politique coloniale, préconisant le développement autonome et l'intégration des territoires français d'outre- mer dans le cadre de l'Union française, principes que devait consacrer la conférence de Brazzaville en janvier 1944. Le libérateur de la France occupée Cinq jours après le débarquement des forces anglaises, américaines et canadiennes en Normandie (juin 1944), de Gaulle débarque à Courseulles. L'accueil qu'il reçoit sur le sol français établit définitivement sa légitimité aux yeux des Américains, qui doivent renoncer à l'établissement d'une administration alliée pour gouverner la France jusqu'à sa libération totale. [...]
[...] Redoutant l'imminence d'une nouvelle guerre mondiale (l'Europe était alors plongée dans la guerre froide) et l'agitation sociale des grandes grèves de 1947-1948, de Gaulle fait progressivement du RPF une machine politique également dirigée contre les communistes. Riche d'un million d'adhérents en 1948, le RPF ne cesse ensuite de décliner. Aux élections de 1951, le RPF n'a qu'un cinquième des députés et une partie des membres de son groupe parlementaire rejoint la droite traditionnelle incarnée par Antoine Pinay, collaborant ainsi avec le régime honni par le fondateur du mouvement. [...]
[...] Il s'opposa à la guerre franco-allemande de 1870-1871, et après la chute de Napoléon III en 1870, fut choisi pour prendre la tête du gouvernement provisoire. À ce poste, il négocia la paix et écrasa la Commune de Paris (1871). Le 31 août 1871, Thiers fut élu président de la République. Au cours des deux années suivantes, il supervisa le paiement intégral de l'indemnité de guerre de la France à l'Allemagne et le retrait des troupes allemandes de France. Toutefois, en 1873, l'opposition monarchiste, mécontente de voir se pérenniser le système républicain, le contraignit à démissonner. [...]
[...] Désormais surnommé le il conduit, par son charisme et son énergie infatigable, le pays à la victoire et atteint l'apogée de sa popularité. À l'encontre de toutes les oppositions, il nomme Ferdinand Foch maréchal de France et place le commandement allié entre ses mains. À la signature de l'armistice, le 11 novembre 1918, le «!Père la victoire!» persiste dans son refus de tout compromis avec les Alliés anglais et américains sur le sort de l'Allemagne, insistant pour que lui soit ôté tout moyen de constituer la moindre menace. [...]
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