Anton von Webern est un compositeur autrichien (Vienne 1883 - Mittersill, Salzbourg 1945). Il est initié au violoncelle et au piano par ses parents et se consacre à la musique dès sa plus tendre enfance sous la direction de E. Komauer. Il s'inscrit à l'Université de Vienne en 1902 où il étudie l'harmonie et le contrepoint avec H. Graedeneret K. Navratil, ainsi que la musicologie sous la direction de G. Adler (...)
[...] atteint l'apogée de sa maturité artistique. Webern réhabilité après sa mort Dans les dernières années de sa vie, W. se tourne à nouveau vers la musique vocale, motivé surtout par ses affinités avec la poétesse H. Jone dont il met en musique certains poèmes; de leurs liens artistiques naissent Das Augenlicht pour chœur et orchestre op (1935) ainsi que deux cantates pour solistes, chœur et orchestre (1938-39 et 1943). L'art de W., peu apprécié de ses contemporains et qualifié de «dégénéré» par les nazis, a été réhabilité après sa mort par les compositeurs de l'après-guerre qui apprécient sa précision musicale et sa rigueur humaine et lui accordent parfois même plus d'importance qu'à la musique de Schônberg. [...]
[...] En 1917-18, il est pendant quelques mois chef d'orchestre à l'Opéra de Prague; de 1923 à 1934, il dirige à Vienne l'orchestre et le chœur d'une association musicale ouvrière; mais il doit abandonner cette activité après la dissolution de cette formation lors de l'arrivée au pouvoir du national-socialisme. A partir de 1926, il enseigne la musique à l'Institut culturel juif pour aveugles. Pendant les années de dictature nazie, W. vit retiré à Môdling. Ce n'est que dans les derniers jours de la guerre qu'il revient à Mittersill, où il meurt à la suite de l'erreur tragique d'un soldat américain. III) Les débuts à la composition W. crée ses premières œuvres en 1905, après sa rencontre avec Schônberg. [...]
[...] Anton von Webern Présentation de Webern Anton von Webern est un compositeur autrichien (Vienne 1883 - Mittersill, Salzbourg 1945). Il est initié au violoncelle et au piano par ses parents et se consacre à la musique dès sa plus tendre enfance sous la direction de E. Komauer. Il s'inscrit à l'Université de Vienne en 1902 où il étudie l'harmonie et le contrepoint avec H. Graedeneret K. Navratil, ainsi que la musicologie sous la direction de G. Adler. En 1906, il présente sa thèse de doctorat consacrée au Choralis Constantinus de H. [...]
[...] Les Cinq pièces pour quatuor à cordes op (1909) durent à peu près huit minutes, et chaque note représente en elle- même une recherche de solutions sonores nouvelles. L'emploi systématique des secondes diminuées et les contrastes entre les phrases pianissimo et fortissimo redécouvertes après Mahler sont tout à fait typiques chez W. Les Cinq pièces pour orchestre op (1913) sont également extrêmement courtes (la quatrième pièce n'a que six mesures). L'introduction d'instruments tels que la harpe, le célesta, l'harmonium, la mandoline et la guitare témoigne de sa recherche constante de nouvelles sonorités conformément à l'esthétique de Schônberg d'une «mélodie des tonalités». A partir de 1925, W. [...]
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