Robert Alexandre Schumann est un compositeur allemand (Zwickau 1810 - Endenich, près de Bonn 1856). Fils d'un libraire érudit qui l'initia à la littérature, S. commence à étudier la musique avec J.G. Kuntsch, l'organiste de Zwickau. La décision de se consacrer à la musique mûrit en lui lors d'un concert du grand pianiste I. Moscheles. Son père l'encourage d'autant plus qu'il est, lui-même, féru de musique. Entre 1826 et 1828, le jeune S. est directeur d'un cercle d'amateurs de littérature, écrit des poèmes et donne des conférences, telles que De l'étroite parenté de la poésie et de la musique. La découverte de Jean-Paul le convainc rapidement de se consacrer à une carrière littéraire; il commence des romans et des tragédies. Mais le langage reste un moyen d'expression qui ne le satisfait pas pleinement. Deux événements, le suicide de sa soeur Emilie, atteinte de folie, et la mort de son père, l'ébranlent profondément. Entre-temps il a rencontré les premières femmes de sa vie, dont certaines, N. Putsch, L. Hempel et A. Carus, ont été ses égéries. Il leur dédie quelques Lieder sur des poèmes de Byron, Schulze et Ekert. A la fin de ses études au lycée de Zwickau, il s'inscrit à la faculté de droit de l'Université de Leipzig. Lors d'un voyage d'agrément à Augsbourg et à Munich, il fait la connaissance de Heine, dont les poèmes lui inspireront de splendides compositions. A Leipzig, il fréquente des cercles musicaux et littéraires, et prend des cours de piano avec F. Wieck, dont la fille Clara donne déjà des concerts privés (...)
[...] Sa carrière de virtuose est brisée par une paralysie de la main droite, conséquence d'une malencontreuse expérience. Il se consacre alors à la critique musicale et fonde en 1833 le Neue Zeiltschrift fur Musik, contre l'esprit bourgeois et académique borné. Le combat contre les Philistins de l'art le conduit à créer un groupe qu'il appelle les «Davidsbùndler», d'après les «Serapionsbruder» de Hoffmann. Entretemps, il s'enflamme d'un nouvel amour pour E. von Fricken. Leurs fiançailles sont de courte durée: en 1835, S. [...]
[...] Robert Alexandre Schumann Une enfance très musicale Robert Alexandre Schumann est un compositeur allemand (Zwickau 1810 - Endenich, près de Bonn 1856). Fils d'un libraire érudit qui l'initia à la littérature, S. commence à étudier la musique avec J.G. Kuntsch, l'organiste de Zwickau. La décision de se consacrer à la musique mûrit en lui lors d'un concert du grand pianiste I. Moscheles. Son père l'encourage d'autant plus qu'il est, lui-même, féru de musique. Entre 1826 et 1828, le jeune S. [...]
[...] se détériore considérablement: hallucinations et troubles de la parole apparaissent. Après une tentative de suicide, il est interné à la maison de santé d'Endenich, où il demeure jusqu'à sa mort. La singularité de S. consiste en une organisation de détails, qui fait coïncider la pluralité des fonctions du discours et celle, corrélative, des signes. Sa production comporte un groupe homogène d'œuvres pour piano. De Thème et Variations sur le nom ABEGG à Papillons, S. atteint rapidement le meilleur de son art. [...]
[...] La même année, en novembre, il fait fi de l'interdiction de Wieck et épouse Clara est pour lui l'année des Lieder, qu'il compose frénétiquement l'un après l'autre. IV) Une musique plus instrumentale En 1841, il se tourne vers la musique instrumentale (Svmphonie de Printemps, Ouverture, Scherzo et Finale, premier mouvement du Concerto pour piano et première version de la Symphonie n. 4). En 1842, il compose des œuvres de musique de chambre (les trois Quatuors à cordes, le Quintette avec piano et le Quatuor avec piano), et en 1843, l'oratorio Le Paradis et la Péri, dont l'exécution au Gewandhaus le 4 décembre assoit définitivement sa réputation de compositeur. [...]
[...] Lors d'un voyage d'agrément à Augsbourg et à Munich, il fait la connaissance de Heine, dont les poèmes lui inspireront de splendides compositions. A Leipzig, il fréquente des cercles musicaux et littéraires, et prend des cours de piano avec F. Wieck, dont la fille Clara donne déjà des concerts privés. II) Heidelberg le prédestine à la musique En 1829, il est attiré par l'atmosphère de Heidelberg. Là, il prend de plus en plus conscience de sa vocation musicale. A la suite de la forte impression que lui a laissé Paganini, il part pour Francfort. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture