Elle passa sa petite enfance en Angleterre, puis à l'âge de sept ans, son père (un noble irlandais de petite noblesse) rapatria sa famille sur les terres ancestrales des Gunning en Irlande près de Roscommon pour fuir les créanciers.
La famille vivait à la limite de la pauvreté, et la légende veut que leur mère, lady Bridget Bourke (une anglaise fille d'un vicomte désargenté) encouragera Maria et sa soeur cadette Elisabeth (les deux beautés de la famille qui comptait six enfants) de se lancer sur la scène du théâtre à Dublin, et de tenter leur fortune sur les planches. Il semble que Maria et sa soeur Elizabeth fréquentèrent alors les théâtres irlandais bien qu'à l'époque cela équivalait à se lancer comme courtisanes.
Le destin changea leur vie en octobre 1748, lorsque la vicomtesse Petersham (une amie de leur mère) lança un grand bal au château de Dublin et invita les deux soeurs. L'un des directeurs du théâtre qu'elles fréquentaient, Tom Sheridan, leur prêta deux costumes pour ce bal, sachant qu'elles n'avaient pas l'argent pour acheter de nouvelles robes. Elles empruntèrent le costume de lady Macbeth et de Juliette. Le comte de Harrington, alors Lord lieutenant d'Irlande, fut charmé par la grâce et la beauté des deux jeunes filles. Deux ans plus tard, il accorda une somme d'argent à leur mère, ce qui permit à celle-ci de rapatrier ses deux filles en Angleterre dans la région de Huntingdon. (...)
[...] Ironiquement, en 1768, Kitty Fisher (la rivale de Maria Gunning) mourut elle aussi d'empoisonnement dû au cosmétique - Descendance de Maria Gunning : Maria Gunning donnera trois enfants à son mari : Mary Alicia (1754-1784) qui épousera Henry Bayntun Rolt : elle aura une destinée tragique : ayant pris pour amant le neveu de son mari, elle fut chassée du domicile conjugal, se retrouvera sans le sou à Londres avec son amant, et mourra rouée de coups par celui-ci à l'âge de vingt neuf ans. Anne Margaret (1757) qui mourra jeune. George William (1758-1831) qui deviendra le 7ème comte de Coventry. Sources : - Wikipedia - Base Roglo. [...]
[...] Malheureusement, aucune des deux sœurs Gunning ne trouvera le bonheur auprès des débauchés qu'elles ont épousé. Pour leur voyage de noces, le comte de Coventry emmène sa jeune femme en Europe et reste un long moment en France. La nouvelle comtesse de Coventry prit bientôt Paris en horreur : d'une part parce qu'elle ne parlait pas le français et ne comprenait pas la langue, ensuite parce que sa beauté si réputée outre manche ne rencontra ici qu'un tiède succès, et d'autre part parce que son mari lui avait interdit de porter du rouge à ses joues (qui était alors la dernière mode parisienne). [...]
[...] Il semble que Maria et sa sœur Elizabeth fréquentèrent alors les théâtres irlandais bien qu'à l'époque cela équivalait à se lancer comme courtisanes. Le destin changea leur vie en octobre 1748, lorsque la vicomtesse Petersham (une amie de leur mère) lança un grand bal au château de Dublin et invita les deux sœurs. L'un des directeurs du théâtre qu'elles fréquentaient, Tom Sheridan, leur prêta deux costumes pour ce bal, sachant qu'elles n'avaient pas l'argent pour acheter de nouvelles robes. Elles empruntèrent le costume de lady Macbeth et de Juliette. [...]
[...] Portrait du mari de Maria Gunning : George William Coventry, 6ème comte de Coventry par Jean Baptiste Perronneau. A leur retour à Londres, la jeune comtesse de Coventry continua de déclencher l'apparition de foules désireuses de l'apercevoir à chacune de ses apparitions dans Hyde Park ; pour sa protection, elle dût même s'entourer d'un garde du corps à chacune de ses sorties. Mais bientôt, la mésentente s'installa bientôt entre Maria Gunning et son mari, notamment quand le comte de Coventry fit publiquement sa maitresse en titre de la belle courtisane Kitty Fisher. [...]
[...] Les femmes obtenaient cette couleur rouge en se basant sur de la poudre à base de plomb. Ce plomb provoquait alors des rougeurs et des craquements de peaux qui encourageaient les jeunes femmes à appliquer encore plus vigoureusement cette fameuse poudre, entrainant parfois un empoisonnement du sang. Portrait de Maria Gunning par Jean Etienne Liotard en 1749 en sultane C'est cet abus de poudre qui tua Maria Gunning comtesse de Coventry. Elle mourut d'empoisonnement au plomb le 30 septembre 1760 à l'âge de vingt sept ans. [...]
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