Né le 25 avril 1214 à Poissy, Petit-fils de Philippe II Auguste, Louis IX est le troisième fils de Louis VIII (1187-1226) et de Blanche de Castille. Il accède au trône à 12 ans, à la mort de son père, mais c'est sa mère qui assure la régence jusqu'en 1235 (majorité du roi) mais effectivement jusqu'en 1241. Elle eut forte affaire face aux révoltes des grands féodaux, dirigée par Philippe Hurepel, fils légitimé de Philippe Auguste, la maison de Coucy et le duc de Bretagne. Blanche de Castille parvint à les réduire et poursuivit la conquête du comté de Toulouse et fait épouser la fille du comte de Provence au jeune roi.
Louis IX poursuit la politique d'expansion des Capétiens. En faisant de son frère Alphonse le comte de Poitiers, il s'assure la fidélité de la noblesse locale et il réduit l'opposition des Lusignan qui avait reçu l'aide du roi Henri III d'Angleterre. Il assure son contrôle sur le Languedoc et la Provence en échange de la Catalogne et du Roussillon, abandonnés au roi d'Aragon. Le 04 décembre 1259, il signe un traité avec le roi d'Angleterre auquel il rend ses conquêtes (Limousin, Quercy, Agenais, Périgord, amis en gardant la Normandie, la Touraine, le Maine, l'Anjou et le Poitou), en échange de l'hommage (...)
[...] En 1249, après la prise de Damiette par les croisés, sa flotte se dirige vers l'Egypte où il assiège la forteresse de Mansourah. Les troupes sont minées par la maladie et le roi est capturé en avril 1250. Il fut libéré un mois plus tard, sa rançon ayant été payée par les Templiers. Louis IX prolonge son séjour dans les Etats Latins d'Orient où il fait consolider de nombreuses forteresses. Il rentre en France à la nouvelle de la mort de sa mère, en 1253. C'est lors de cette croisade que son caractère est devenu franchement mystique. [...]
[...] Biographie Louis IX (1214-1270), un roi saint ? L'apogée de la dynastie capétienne. Né le 25 avril 1214 à Poissy, Petit-fils de Philippe II Auguste, Louis IX est le troisième fils de Louis VIII (1187- 1226) et de Blanche de Castille. Il accède au trône à 12 ans, à la mort de son père, mais c'est sa mère qui assure la régence jusqu'en 1235 (majorité du roi) mais effectivement jusqu'en 1241. Elle eut forte affaire face aux révoltes des grands féodaux, dirigée par Philippe Hurepel, fils légitimé de Philippe Auguste, la maison de Coucy et le duc de Bretagne. [...]
[...] En 1254, à son retour de croisade, la Grande ordonnance définit les règles de l'administration royale et installe les baillis à demeure pour qu'ils rendent la justice au nom du roi. L'ordonnance de 1263 assure la diffusion d'une nouvelle monnaie d'or qui s'impose partout (celle des seigneurs étant interdite en dehors de leurs domaines). Il installe au temple une commission financière chargée de vérifier les comptes du Domaine, renforçant une structure déjà établie par Philippe Auguste. C'est l'embryon de la future Cour des Comptes. [...]
[...] II) Un roi modèle ? C'est par sa conduite, notamment religieuse, que Louis IX est devenu Saint-Louis, acquérant, de son vivant même, une influence reconnue par tous les souverains européens qui lui demandent d'arbitrer leurs querelles (comme Henri III d'Angleterre avec ses barons en 1264). Très pieux, Louis IX est proche des Dominicains et des Franciscains, ces nouveaux ordres monastiques du XIIème siècle, il pratique de nombreux exercices de piété (jeunes, flagellations, aumônes cherchant à imiter le Christ. En 1260, il fonde l'hôpital des Quinze-vingt en faveur de 300 aveugles, et celui des filles Dieu, pour les prostituées. [...]
[...] Croyant que Dieu l'a abandonné, il multiplia alors les réformes pour être plus en accord avec ses convictions. Le reste du règne apparaît comme une espèce de pénitence personnelle, voire collective. L'expédition de 1270 est dirigée contre Tunis où Louis IX espère convertir le sultan. Après la prise de Carthage, la peste ravage les armées croisées et Louis IX en meurt le 25 août 1270, quasiment en martyr. Tout au long du retour du corps du roi les miracles se multiplient, accréditant sa réputation de sainteté. Louis IX fut canonisé en 1297. [...]
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