Né à Vinci, près de Florence, le 15 avril 1452, Leornardo di ser Piero da Vinci est un enfant illégitime, mais il est élevé par son père qui lui procure une éducation assez complète, à l'exception du latin. Si bien qu'il ne put pas entreprendre d'études universitaires. Il entre en apprentissage auprès du peintre florentin Verrocchio en 1469 où il reçut une formation multidisciplinaire d'excellence (chimie, métallurgie, plâtre, mécanique, menuiserie, dessin, peinture, sculpture, mais aussi calcul et côtoya des artistes déjà renommés comme Botticelli, le Pérugin ou Ghirlandaio. Son talent lui permet de terminer les peintures commencées par son maître. En 1470, il est enregistré dans la Guilde des peintres de Florence, mais en 1476, il est toujours recensé comme assistant de Verrocchio, bien que son père lui ait acheté un atelier. En 1478, il quitte son maître et commence sa carrière.
Le travail de léonard à Florence lui apporte rapidement la célébrité, en 1488, il est envoyé auprès du duc de Milan, Ludovic Sforza, auquel il vante dans une lettre célèbre, toutes ses possibilités, notamment en tant qu'ingénieur militaire et urbaniste. Vers 1490, il crée une académie où il enseigne, tout en notant le fruit de ses recherches dans des carnets (...)
[...] Biographie Léonard de Vinci (1454-1519), un génie ? Un autodidacte de la Renaissance ? Né à Vinci, près de Florence, le 15 avril 1452, Leornardo di ser Piero da Vinci est un enfant illégitime, mais il est élevé par son père qui lui procure une éducation assez complète, à l'exception du latin. Si bien qu'il ne put pas entreprendre d'études universitaires. Il entre en apprentissage auprès du peintre florentin Verrocchio en 1469 où il reçut une formation multidisciplinaire d'excellence (chimie, métallurgie, plâtre, mécanique, menuiserie, dessin, peinture, sculpture, mais aussi calcul et côtoya des artistes déjà renommés comme Botticelli, le Pérugin ou Ghirlandaio. [...]
[...] Il eut accès aux connaissances scientifiques par des traductions des textes anciens et la fréquentation de grands scientifiques comme Lucas Pacioli pour qui il réalisa la très célèbre figure de l'homme de Vitruve et qui l'initia à Euclide. Cette rencontre renforça chez Léonard l'idée de l'harmonie géométrique et la conviction d'y retrouver les règles manifestant la signature de Dieu L'observation et l'expérimentation constituent les fondements de la méthode de Léonard. Il rompt ainsi avec la tradition médiévale d'imitation des anciens et explore la géologie, la botanique, l'optique, mais surtout l'anatomie, par la pratique de dissections pourtant interdites par l'Eglise. Il mesure les organes et produits des dessins visant à comprendre leur fonctionnement. [...]
[...] Comme ingénieur, Léonard ordonne, classe, réduit en art par exemple, il fait entrer la mécanique dans une conception unifiée gouvernée par les mathématiques en s'inspirant des idées de l'antiquité hellénistique. Il pense notamment que les machines complexes peuvent se décomposer en éléments simples (leviers, roues, Il sait aussi transposer des idées d'un domaine à l'autre, comme des pièces de trébuchet (une catapulte) pour faire fonctionner des excavatrices. Il élabore aussi les règles du dessin technique. A-t-il mis en pratique ses idées ? [...]
[...] Touche-à-tout de génie, il améliore des engins divers (horloges, métiers à tisser, dessine des villes et des réseaux de canaux, tout en peignant (la Cène, 1494-98). En 1499, il fuit l'invasion française et se réfugie à Venise où il travail sur des projets de défense de la ville. En 1502, il travaille pour César Borgia et inspecte des forteresses dans le nord de l'Italie. Revenu à Florence en 1503, il travaille à des projets hydrauliques et pratique l'expérience. En 1504, il retourne à Milan et commence la Joconde. En 1505, il étudie le vol des oiseaux, qui restera une véritable obsession chez lui. [...]
[...] En 1513, il part à Rome, travailler pour le pape Léon X Médicis, il côtoie Michel- Ange et Raphaël, mais ne participe à aucun grand projet artistique, il poursuit ses recherches en hydraulique. En 1516, il répond à l'invitation de François Ier et vient s'installer près d'Amboise. Alors qu'en Italie, il était considéré surtout comme ingénieur, c'est en artiste qu'il triomphe en France. Il meurt le 12 mai 1519. II) Une œuvre à portée universelle ? Léonard a vécu à un moment où toute l'Italie du Nord connaissait une effervescence technologique. [...]
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