Fiche de synthèse contenant une biographie avec photo de Jean de La Fontaine, suivie d'une présentation du classicisme, mouvement de son époque et de quelques vers célèbres issus de son oeuvre.
[...] Certains considèrent La Fontaine comme un copieur qui n'a rien inventé. La Fontaine s'est peut-être inspiré de ces fables anciennes écrites par Esope, Horace, Abstémius, Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay dans la culture indienne, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n'est plus la sèche démonstration d'une morale, c'est un court récit à l'intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du style sont en réalité le fruit d'un grand travail où le poète a manifesté sa parfaite maîtrise de la langue et du vers. [...]
[...] Il s'exprima dans tous les domaines de l'art, de l'architecture à la musique, en passant par la peinture et la littérature. Il supplanta progressivement le baroque, et fit place au romantisme avant de connaître un renouveau avec le néoclassicisme. Contrairement aux autres courants qui le précèdent, le Classicisme touche principalement la France. Le but premier de ce mouvement littéraire est de concevoir une harmonie dans les textes et les écrits. Il se doit de respecter des codes, la règle de la bienséance, ce qui modère grandement l'aspect de réalisme mais qui conserve la noblesse et la règle de la vraisemblance, c'est à dire pas de fantastique ou d'irréalisme ni d'imagination que Pascal condamnera. [...]
[...] La Fontaine ne fut jamais un bon mari, ni un bon père pour son enfant Charles. Lorsque le travail lui en laisse le temps, il se rend à Paris où il se mêle aux sociétés précieuses et surtout libertines de l'époque. Sa vocation poétique s'éveille de plus en plus. C'est lorsqu'il connaît des difficultés financières en 1659, qu'il dédie au Ministre des Finances le poème Adonis et le Songe de Vaux, ainsi qu'une trentaine de poèmes prévus par contrat. En 1660, il se lie intimement avec Molière, Boileau, Racine et Fouquet. [...]
[...] (Le Chêne et le Roseau, 22) Il faut autant qu'on peut obliger tout le monde: On a souvent besoin d'un plus petit que soi. (Le Lion et le Rat, II, 11) Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l'auras. (Le Petit Poisson et le Pêcheur], Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. (Le Lièvre et la Tortue, VI, 10) Aide-toi, le Ciel t'aidera. (Le Chartier embourbé, VI, 18) . Tel est pris qui croyait prendre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture