Jules Barbey d'Aurevilly est un écrivain français du XIXe siècle. Né à Saint Sauveur le Vicomte en 1808, il grandit au sein d'une famille d'origine noble, dans la plus pure tradition catholique. Ses parents sont des monarchistes que la Révolution Française a fortement bouleversés.
En 1816, Jules présente l'école militaire, mais on lui en refuse l'accès. Il poursuit donc des études au collège, dans la ville de Valognes (...)
[...] Il s'agit d'un roman moralisateur et catholique. Par la suite, il se voit confier un poste de critique Un prêtre marié littéraire, puis obtient enfin une chronique à caractère Le plus bel amour de Don Juan politique. Il écrit cependant toujours des critiques littéraires, et en parlant d'écrivains comme Stendhal, ou Flaubert contribue à Les Diaboliques Une histoire sans nom asseoir leur réputation et leur talent. Romantique lui-même, il déteste le réalisme de De Goncourt, de Leconte de Liste ou Une page d'histoire même d'Emile Zola. [...]
[...] Dans les années 1830, Jules Barbey d'Aurevilly entame une liaison avec la femme de son cousin, dont il est tombé amoureux. Ces années lui inspirent ses premières nouvelles (Léa, Le Cachet D'Onyx ) et poèmes (La Bague d'Annibal). A cette époque, plus d'une carrière littéraire, il se met à penser à une carrière politique. Dans ce but, il décide de collaborer au journal politique Le Nouvelliste. Il se plonge également dans les soirées mondaines, et devient un véritable dandy. S'il l'on parle parfois de dandysme pour des hommes apprêtés et 1 adeptes des soirées mondaines, le dandysme de Jules va bien plus loin : il fait tout pour fréquenter le monde qu'il faut, mise beaucoup sur ses tenues, cultive une certaine aura de mystère autour de lui, et va jusqu'à consommer du laudanum, une drogue répandue à l'époque. [...]
[...] Fiche biographique de Jules Barbey D'Aurevilly Jules Barbey d'Aurevilly est un écrivain français du XIXe siècle. Né à Saint Sauveur le Vicomte en 1808, il grandit au sein d'une famille d'origine noble, dans la plus pure tradition catholique. Ses parents sont des monarchistes que la Révolution Française a fortement bouleversés. En 1816, Jules présente l'école militaire, mais on lui en refuse l'accès. Il poursuit donc des études au collège, dans la ville de Valognes. Elevé par son oncle à partir de 1818, son imagination intellectuelle commence à être questionnée en lui racontant diverses histoires, notamment des intrigues politiques. [...]
[...] En 1862, il est conspué en raison de ses Ce qui ne meurt pass articles assassins sur Les Misérables. Amaïdée En 1869, c'est à la revue le Constitutionnel qu'il s'occupe Rythmes oubliés toujours de critique littéraire En 1874, il publie les Diaboliques. Cet ouvrage lui vaut d'être poursuivi pour outrage à la morale et aux mœurs, et il risque le procès. Comme il accepte de retirer son ouvrage de la vente, on finit par conclure à un non lieu. D'ailleurs l'influence de Gambette, qu'il connaît lui permet de n'être pas condamné. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture