Fiche retraçant l'histoire insolite d'Isabelle Eberhardt, qui a traversé le sud de l'Algérie à cheval au XXe siècle, déguisée en homme.
[...] Les biographes pensent qu'il est le père d'Isabelle Eberhardt mais il ne voulu jamais reconnaître sa paternité. Mort en mai 1899 Enterrée à Bône en novembre 1897 sous le nom de Fatma Mannoubia On peut encore y voir la maison qu'elle a longtemps habitée. Corps de cavalier créé en Algérie (années 1830) Peintre orientaliste (1861-1927) et un des fondateurs de la Société des artistes algériens et orientalistes. Isabelle Eberhardt lui a dédié Pleurs d'amandiers. Mort en 1907 Quelques titres : Yasmina et autres nouvelles algériennes, Sud Oranais, Dans l'ombre chaude de l'Islam, Amara le forçat . [...]
[...] Elle fut ensuite initiée à la confrérie des Kadri (soufisme). En 1901, elle fut victime d'une tentative d'assassinat. Après le procès et la condamnation de son agresseur, un bédouin, elle fut expulsée (c'est une étrangère) et rejoignit son frère Augustin à Marseille. La même année, Isabelle épousa Slimène Ehnni qui la retrouva à Marseille et devint française. Ce dernier sembla s'accomoder de ses aventures et de son goût pour l'alcool et le haschich. En 1902, ils retournèrent et s'installèrent en Algérie. [...]
[...] Isabelle Eberhart, une femme emblématique La vie de l'aventurière Isabelle Eberhardt dépasse la fiction. Cette fille illégitime de la veuve d'un général russe voyagea seule, à cheval, à travers l'Algérie du début du XXe siècle. Elle mourut noyée, à vingt-sept ans, en plein désert. Sa mère, Nathalie Eberhardt[1], a quitté la Russie en 1871 pour Genève avec trois de ses enfants et leur précepteur Alexandre Trofimowsky[2], dit Vava, prêtre défroqué et anarchiste, d'origine arménienne. Son époux, le général russe Pavel de Moerder, décéda d'une crise cardiaque en 1873. [...]
[...] La courte vie d'Isabelle Eberhardt prit fin le 21 octobre 1904. Venue faire soigner sa malaria à Aïn-Sefra, en lisière du Sahara, elle fut noyée lors d'une crue éclair de l'oued. Son corps fut retrouvé deux jours plus tard, sous une poutre de sa maison. Slimène fut retrouvé vivant[7]. Elle est enterrée dans le cimetière musulman d'Aïn-Sefra. Elle possédait cette double identité, inscrite sur sa tombe : "Isabelle Eberhardt, comme écrivain, et Mahmoud Saadi, comme baroudeur mystique du Sahara". L'aventurière a raconté ses voyages dans de nombreux livres[8], dans des articles parus après sa mort dans des journaux français, ainsi que dans son journal. [...]
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