Devoir complet sur Frédéric II Hohenstaufen, un grand homme d'Etat dont la vie passionnante nous instruit sur le fonctionnement de la société médiévale allemande, italienne et sicilienne. Sa vie nous montre également l'époque des croisades et l'histoire de la papauté. De plus, cet exposé nous fait découvrir l'homme qui se cache derrière l'empereur.
[...] Il constitua une ménagerie en Sicile. Le goût qu'il a montré vis à vis de la culture musulmane l'a rendu suspect aux yeux de ses contemporains. A sa cour, dans ses châteaux de Pouilles ou de Sicile, Il abritait des harems, gardés par des eunuques, qui firent scandales. Un empereur bâtisseur, l'exemple du château castel del monte. Erigé sur le plateau apulien, entre 1240 et 1246,le château Castel del monte représente le meilleur exemple de château pour la résidence pour la chasse. [...]
[...] Frédéric accepte toutes les conditions sans discuter, et il reçoit la bénédiction du pape. Frédéric peut maintenant conquérir le royaume de Germanie. Vers la couronne impériale. La remontée de l'Allemagne (avril 1212 à juillet 1215) La traversée de la Lombardie fut difficile et Frédéric échappa de justesse à une embuscade entre Milan et Crémone, le 29 juillet. Il traverse les Alpes en août 1212. Il persuade les habitants de Constance de lui ouvrir les portes. Puis, en septembre, Frédéric continua sa remontée, les villes s'ouvrent une à une. [...]
[...] C'est Philippe Auguste qui, en battant Othon IV à Bouvines le 27 juillet 1214, permet à Frédéric de se rendre à Aix La Chapelle, escorté par les légats du pape, les représentants du roi de France et la majorité des princes allemands. Le couronnement à Aix La Chapelle. Le 25 juillet 1215, l'évêque sacre et couronne roi des romains, Frédéric II, revêtu d'un manteau de pourpre dans la chapelle Palatine d'Aix La Chapelle. Frédéric reçoit ensuite le glaive et le sceptre. Puis, la messe terminée, il prête serment de gouverner avec justice et équité, de respecter les traditions de ses ancêtres. Le lendemain, à la surprise générale il fait le vœu de «prendre la croix et de partir pour délivrer Jérusalem. [...]
[...] On peut remarquer que Frédéric est déjà père à l'âge de 16 ans. Mais, l'horizon s'assombrit avec la menace d'invasion d'Othon IV. La diète de Nuremberg (septembre 1212). L'empereur excommunié décida en effet de conquérir le royaume de Sicile. En septembre 1211, l'empereur est prêt à débarquer sur l'île. Frédéric qui n'a pas d'armée, ne peut résister. Mais, à la stupeur générale, l'empereur fait demi-tour sans raison apparente. En fait, le pape et le roi de France, Philippe II Auguste, se sont tout d'eux alarmés de l'avance d'Othon IV cette période, Philippe Auguste est en conflit avec Jean sans terre et Othon IV est l'allié de ce dernier.) Tous les 2 avaient réuni les princes germaniques à la diète de Nuremberg en septembre 1211. [...]
[...] Frédéric tomba malade en automne 1250 et se rétablit. Il décida cependant de faire son testament : La Sicile et l'Empire revenaient à Conrad IV et si celui-ci mourait sans enfant, ce serait Carl- Otton, fils d'Isabelle d'Angleterre, puis Manfred, un autre bâtard. Son petit-fils, Frédéric, le fils d'Henri VII, aurait les duchés d'Autriche et de Styrie. C'est le 13 décembre 1250 que Frédéric II, roi de Sicile, roi de Jérusalem et empereur germanique mourut, à 56 ans de maladie. [...]
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