Quatrième enfant de Charles Delacroix et de Victoire Oeben. Eugène Delacroix est né le 26 avril 1798 à Charenton-Saint-Maurice (Seine) dans une grande maison bourgeoise.
Charles Delacroix, son père, était un homme politique, il a été ministre des affaires extérieures (étrangères) puis préfet de Marseille et de Bordeaux.
Il existe aussi une autre version sur ses origines, certains historiens supposent qu'il est le fils biologique de Talleyrand (homme politique et diplomate français qui succéda au père légitime de Delacroix au ministère des affaires extérieures). En effet Charles Delacroix était affecté d'une excroissance qui ne lui permettait pas d'avoir d'enfants. De plus à cette époque Talleyrand fréquentait beaucoup la mère d'Eugène Delacroix.
Cette dernière qui est bien la mère de Delacroix descend d'une famille d'ébénistes très renommés, son grand-père était l'ébéniste de Louis XV Jean-François Oeben (...)
[...] Son frère ainé Charles- Henri était un général d'armée, sa sœur Henriette s'occupa de Delacroix à la mort de leur mère et son deuxième frère Henri fut tué à la bataille de Friedland en 1807. Selon Alexandre Dumas qui assure tenir ses sources de Delacroix lui-même, l'enfance de Delacroix aurait été une succession de drames, à trois ans à peine il avait déjà été pendu, brulé, noyé, empoisonné et étranglé Etudes et apprentissages : Alors qu'Eugène n'a que sept ans, son père meurt et sa mère décide alors de monter à Paris. [...]
[...] Au salon officiel de 1827-1828, Delacroix expose notamment mort de Sardanapale». Tableau qui ne fera pas l'unanimité au près des critiques bien au contraire Les injures fusent de partout, il est qualifié d' «ouvrage bizarre», de «plus mauvais tableau du salon», ou d' «erreur de peintre». Les amis de Delacroix se sentent gênés par les critiques de ce tableau mais ne cherchent pas à le défendre. Ce n'est que le 3 avril 1828 que Victor Hugo manifeste son enthousiasme pour ce tableau dans une lettre: Ne croyez pas que Delacroix ait failli. [...]
[...] Mais ils sont contraints de prolonger leur séjour car Delacroix tombe malade le 16. Heureusement il se rétablira et profitera de sa convalescence pour visiter Tanger et ses environs. Le 9 mai Delacroix emprunte un Bateau pour aller faire une petite sortie en Andalousie. Mais près des cotes de Cadiz une épidémie de Choléra se déclare, le bateau est mis en quarantaine. Ce n'est que le 18 qu'il peut débarquer il en profitera pour visiter une fois de plus la ville notamment le couvent des Augustins. [...]
[...] Il fut l'un des premiers artistes à peindre l'Orient d'après nature. Il a peint notamment «Les Femmes d'Alger dans leur appartement» qui est un tableau à la fois romantique et orientaliste. Le 31 août 1833 Thiers confie à Delacroix la décoration du salon du roi ou salle du trône au palais Bourbon composé d'un plafond avec une verrière centrale entourée de 8 caissons, de quatre frises situées au dessus des portes et des fenêtres et de huit pilastres. Delacroix a peint le plafond à l'huile sur des toiles marouflées, les frises à l'huile et à la cire directement sur le mur et les pilastres furent aussi peints sur les murs en grisaille. [...]
[...] C'est le 13 août 1863 qu'il meurt de la tuberculose, il est enterré au cimetière du père Lachaise à Paris. De nombreux hommages lui furent rendus notamment par Gustave Courbet. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture