[...] Le lendemain, l'annonce du mariage du duc d'Hamilton (et ses circonstances) fait scandale dans la bonne société londonienne. Mais Elizabeth Gunning est maintenant une duchesse écossaise. Pleine de bonne volonté, et désireuse de plaire à son mari, elle va s'empresser de gagner l'aristocratie londonienne, en lançant notamment un salon qui aura beaucoup de succès dans les mois qui vont suivre. Sa mère et sa soeur sont bien entendues stupéfaites du tour que leur a joué Elizabeth, mais devant l'entente du couple, elle s'empresse de la complimenter.
D'ailleurs, trois semaines après sa jeune soeur, Maria Gunning se mariera avec l'un de ses plus vieux soupirants, George William Coventry 6ème comte de Coventry, mais ce mariage là ne sera pas heureux.
Très rapidement, la nouvelle duchesse d' Hamilton va donner trois enfants à son époux : Elizabeth née en 1753, James George en 1755, et Douglas en 1756.
Le couple Hamilton partage son temps entre les terres du duc en Ecosse, où il chasse sur ses terres avec passion, et leur maison de Londres. Son mari est un homme excentrique et hautain : le duc d'Hamilton était duc dans trois pays : l'Angleterre, l'Ecosse et la France, et après la mort du duc de Somerset, il était devenu le pair le plus riche du royaume.
Il était aussi très imbu de lui-même et de sa position : il précédait toujours ses invités lorsqu'il se rendait à sa table pour dîner, et obligera sa femme à faire de même. De plus, il avait la réputation de refuser de boire en tête à tête avec quelqu'un en-dessous du rang de comte. (...)
[...] Elizabeth Gunning duchesse d'Argyll, en 1770 Le duc d'Argyll était devenu un membre actif du parlement, et il fut nommé field marshall le 30 juillet 1796. Jusque la fin de sa vie Elizabeth Gunning continuera de garder sa beauté qui enchantait ses contemporains, et surtout les peintres qui ne cessèrent de la peindre sous toutes les coutures. En décembre 1790, la duchesse d'Argyll prit froid (elle avait entrepris un voyage dangereux et éreintant dans la France révolutionnaire cette même année toujours pour des questions d'héritage de terres appartenant aux Hamilton) et elle dut s'aliter. [...]
[...] Il avait épousé en premières noces le 3 aout 1802 Elizabeth Campbell qui mourra en aout 1818 sans lui avoir donné d'enfants. Il épousera en deuxième noces le 17 avril 1820 une roturière Joan Glassel (morte en 1828) : elle lui donnera quatre enfants dont George Douglas, 8ème duc d'Argyll. Sa troisième et dernière épouse en janvier 1831 sera Anne Cuninghame of Craigends, veuve d'un docteur de Glasgow, le Dr George Cunningham Monteath. Elle mourra en 1874 sans lui donner d'enfants. Sources : - Wikipedia - Base Roglo. [...]
[...] Furieuse, Elizabeth refuse de se séparer de la compagnie de sa sœur, et le duc rompt avec elle. Il restera d'ailleurs célibataire toute sa vie, et mourra cinquante ans plus tard. Un mariage d'amour : Mais Elizabeth va vite retrouver une âme sœur. Parmi les amis de son mari, elle avait rencontré, à de nombreuses reprises, un séduisant soldat écossais du nom de John Campbell. Il avait dix ans de plus qu'elle, et était le fils d'un autre duc écossais : John Campbell, 4ème duc d'Argyll. [...]
[...] Portrait par Allan Ramsay en 1759 de Elizabeth Gunning duchesse d'Argyll En 1763, elle est à Paris où elle tient un procès pour récupérer des terres appartenant aux Douglas et qui sont en conflit avec les Hamilton. Lors de son séjour, sa beauté n'impressionne pas les Français (ils n'avaient pas été plus impressionnés par la beauté de sa sœur Maria lorsqu'elle était venue séjourner à Paris quelques années auparavant) et les parisiens ne se pâment pas devant elle. Au fil des années, elle donnera le jour à quatre autres enfants : John George en 1763, George en 1768 (6ème duc d'Argyll), Charlotte en 1775 et John en 1777 (7ème duc d'Argyll qui succèdera à son frère). [...]
[...] Portrait en 1755 par Joshua Reynolds d'Elizabeth Gunning duchesse de Hamilton Le couple Hamilton partage son temps entre les terres du duc en Ecosse, où il chasse sur ses terres avec passion, et leur maison de Londres. Son mari est un homme excentrique et hautain : le duc d'Hamilton était duc dans trois pays : l'Angleterre, l'Ecosse et la France, et après la mort du duc de Somerset, il était devenu le pair le plus riche du royaume. Il était aussi très imbu de lui-même et de sa position : il précédait toujours ses invités lorsqu'il se rendait à sa table pour dîner, et obligera sa femme à faire de même. [...]
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