Biographie de Richelieu

Résumé du document

Armand-Jean de Vignerot du Plessis naît à Paris le 9 septembre 1585. Il est le troisième fils d'un grand prévôt de la noblesse poitevine et de la fille d'un avocat robin. La famille n'est pas riche mais a des relations influentes. Richelieu fait ses études au collège de Navarre et à l'académie de Pluvinel grâce à son oncle Amador de la Porte, commandeur de l'ordre de Malte. Il doit renoncer à une carrière militaire quand son frère Alphonse devient moine et abandonne l'évêché de Luçon (« l'évêché le plus crotté de France »), dont la famille doit conserver les revenus. Il commence des études de théologie et va à Rome pour obtenir du pape Paul V les dispenses d'âge. Nommé évêque par le roi en 1603 et intronisé le 17 avril 1607, il administre son diocèse efficacement. Il est ambitieux, et possède déjà l'expérience de la vie de cour et des intrigues politiques. En 1614 il représente le clergé du Poitou aux états généraux. Il y déclare que les rois auraient intérêt à appeler des ecclésiastiques à leurs côtés. Nommé en novembre 1615 grand aumônier de la reine Anne d'Autriche, il rentre au Conseil en 1616 comme secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Guerre. Mais en 1617 [...]

Extraits

[...] En 1625 la France coupe les communications entre l'Autriche et l'Italie par l'occupation de la Valteline (nord de la Lombardie). En 1629 elle envahit le duché de Savoie, lance une autre offensive en Italie (prise de Suse et Pignerol). Mantoue est prise par Nevers qui soutient Richelieu. Le contrôle de la Lorraine permet de prévenir une invasion par l'Est. La France paye des subsides aux princes protestants (Christian IV de Danemark et Gustave Adolphe de Suède), s'allie aux Provinces-Unies et mène ainsi une guerre couverte contre les Habsbourgs. [...]

[...] La flotte remporte des victoires, la discipline sur terre est améliorée et la France bénéficie du concours utile du général Bernard de Saxe-Weimar. La puissance de l'Espagne décline au profit de la France. Richelieu a accompli sa destinée et meurt d'épuisement à Paris le 14 décembre 1642. Ce grand serviteur de l'Etat travailleur, ambitieux, aimant son pays et son Roi, malgré son impopularité croissante, la misère du peuple, les difficultés fiscales et militaires, est parvenu à rendre la France calme et ordonnée à l'intérieur et redoutée en Europe, préparant ainsi sans le savoir le règne du Roi Soleil. [...]

[...] La famille n'est pas riche mais a des relations influentes. Richelieu fait ses études au collège de Navarre et à l'académie de Pluvinel grâce à son oncle Amador de la Porte, commandeur de l'ordre de Malte. Il doit renoncer à une carrière militaire quand son frère Alphonse devient moine et abandonne l'évêché de Luçon l'évêché le plus crotté de France dont la famille doit conserver les revenus. Il commence des études de théologie et va à Rome pour obtenir du pape Paul V les dispenses d'âge. [...]

[...] Il écrit deux livre de théologie. Le 9 août 1622 il est élu proviseur de la Sorbonne, et intronisé cardinal en décembre. Le 29 avril 1624, Marie de Médicis parvient à le faire entrer au Conseil du roi. En août, il devient principal ministre. Il ne quittera plus le pouvoir. Ayant gagné le confiance et l'amitié de Louis XIII, Richelieu lutte contre les protestants et la noblesse, qui nuisent à l'autorité royale et à la force de l'Etat. On trouve dans le Testament politique une description de l'anarchie du royaume en 1624. [...]

[...] Il soutient la Gazette de France et le Mercure français crée l'Académie française en 1634 et agrandit la Sorbonne. Richelieu est aussi grand amateur d'art. La vie intellectuelle, le théâtre, la musique, gagnent en éclat et en qualité. Les villes sont embellies de nombreux monuments. Mais la politique étrangère reste la principale préoccupation de Richelieu, qui souhaite avant tout rendre à la France une place prépondérante en Europe. L'Espagne, maîtresse de la Belgique, de la Franche- Comté et du Roussillon, est en guerre contre les Provinces-Unies depuis 1621. [...]