Louis naît à Fontainebleau le 27 septembre 1601. Il reçoit une éducation négligée de la part de son précepteur Gilles de Souvré, alors qu'il n'est déjà pas prédisposé aux études (il n'aime guerre que la musique et la chasse). Il n'a que 9 ans à la mort de son père Henri IV, le 14 mai 1610. La régence de sa mère Marie de Médicis est marquée par les Etats Généraux de 1614, les conflits avec les Grands, et l'influence du « Maréchal d'Ancre », Concino Concini, un escroc arrivé avec Marie de Médicis en France en 1600. Les conseillers d'Henri IV, notamment Sully, sont écartés. La régente arrange le mariage de son fils, qui a à peine 11 ans, avec Anne d'Autriche, la fille de Philippe III d'Espagne (par contrat le 20 août 1612, par procuration le 18 octobre, et en personne le 25 novembre 1615). La nuit de noces, qui s'est probablement mal passée, est peut-être à l'origine de la répulsion qu'aura toute sa vie le roi pour son [...]
[...] Les assemblées politiques sont interdites, la liberté de culte supprimée, et les places de sûreté protestantes démantelées. En septembre 1630 le roi tombe malade, et reçoit même l'extrême-onction, avant que la crevaison d'un abcès intestinal ne le guérisse. Le 11 novembre Marie de Médicis obtient de lui le renvoi de Richelieu, qui mécontente les Grands et une partie de la famille royale. Mais Louis XIII se ravise. Le jour même, il exile sa mère à Compiègne et écarte Michel de Marillac, Garde des Sceaux et ennemi de Richelieu. [...]
[...] Elle reçoit le gouvernement d'Angers. Condé, arrêté en 1616 pour ses intrigues, est libéré le 9 novembre 1619. Le 7 août 1620, les Princes et Marie de Médicis se révoltent de nouveau, mais sans succès, lors de la drôlerie des Ponts-de-Cé Louis XIII reprend activement, et avec un relatif succès, la lutte contre les protestants : ces derniers ne conservent que deux places fortes, La Rochelle et Montauban. Le roi gouverne avec Brûlart de Sillery et son fils le marquis de Puisieux. [...]
[...] On a aussi parlé de son impuissance, qui pose le problème de la légitimité de Louis XIV. Mais cette hypothèse est aujourd'hui écartée. De son mariage naîtront, après une fausse couche en 1622 et une grossesse non aboutie en 1630, Louis-Dieudonné, le futur Louis XIV, en 1638, puis Philippe, en 1640. Parmi les favorites de Louis XIII - qui eut aussi des mignons on compte Marie de Hautefort et Louise-Angélique Motier de La Fayette. La majorité du roi en 1614 ne change rien à la situation : Concini garde tous les pouvoirs. [...]
[...] Il n'a que 9 ans à la mort de son père Henri IV, le 14 mai 1610. La régence de sa mère Marie de Médicis est marquée par les Etats Généraux de 1614, les conflits avec les Grands, et l'influence du Maréchal d'Ancre Concino Concini, un escroc arrivé avec Marie de Médicis en France en 1600. Les conseillers d'Henri IV, notamment Sully, sont écartés. La régente arrange le mariage de son fils, qui a à peine 11 ans, avec Anne d'Autriche, la fille de Philippe III d'Espagne (par contrat le 20 août 1612, par procuration le 18 octobre, et en personne le 25 novembre 1615). [...]
[...] En 1634 le père Joseph devient ministre d'Etat. L'Académie Française est fondée en janvier 1635. Parallèlement, la lutte se poursuit contre les Habsbourgs : traité de Paris avec la Hollande en 1635, soutien de la Suède de Gustave-Adolphe, incursions en Alsace-Lorraine, participation à la Guerre de la Succession de Mantoue, et surtout le 19 mai 1635, déclaration de guerre à l'Espagne. En 1638 Louis XIII place la France sous la protection spéciale de la Vierge Un an plus tard Bernard de Saxe-Weimar meurt, son armée se vend à Louis XIII qui gagne l'Alsace. [...]
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