Biographie synthétique et complète sur François 1er (1494-1547), de deux pages au format Word.
[...] Sous son règne, on assiste donc à la fois à une centralisation monarchique et à une ouverture sur l'extérieur. En 1519, François Ier est candidat au trône du Saint Empire romain germanique, mais c'est Charles Quint, un Habsbourg, roi d'Espagne et des Pays-Bas, qui est élu, le 28 juin. Celui-ci, par le soutien des Fugger et de nombreux banquiers espagnols et italiens, a pour lui l'or des Amériques, et en tire une puissance bien supérieure à celle du roi de France, qu'il encercle maintenant de toutes parts. [...]
[...] En juillet, la flotte franco-turque reprend Nice, et l'année suivante le duc d'Enghein remporte la victoire de Cérisoles. Mais l'armée doit partir défendre la Champagne. Le traité de Crépy-en-Laonnois, signé le 16 juillet 1544, confirme le renoncement de Charles Quint à la Bourgogne et à ses dépendances, et celui de François Ier au Milanais, à Naples, à l'Aragon, à l'Artois et à la Flandre. Aucune des guerres d'Italie n'a pu ébranler l'empire, mais toutes ont coûté cher. On a eu recours à des ventes massives d'offices, à de nombreux emprunts et à l'inflation volontaire. [...]
[...] Contraint à la guerre, François Ier repart pour l'Italie. Les années 1521- 1524 voient la perte de Milan, de Crémone et de Gênes, et la trahison du connétable de Bourbon. A l'issue de la bataille de Pavie (24 février 1525), François Ier est fait prisonnier. Il n'a pas reculé devant l'ennemi Tout est perdu fors l'honneur Le traité de Madrid (14 janvier 1526) prévoit sa libération (effective deux mois plus tard), mais donne à Charles Quint Naples et la Bourgogne, à Bourbon le Milanais, et supprime la suzeraineté de la France sur la Flandre et l'Artois. [...]
[...] En 1514 il est devenu gendre du roi en épousant sa fille Claude (1499-1524). La reine donna sept enfants à son mari et un nom à une fameuse prune Dès la première année de son règne (le sacre a lieu à Reims le 25 janvier), le jeune roi de vingt ans et un mètre quatre-vingt quinze part en Italie venger son prédécesseur, qui en avait été chassé quatre ans plus tôt. Ayant confié la régence à sa mère, il passe les Alpes à la fin juillet, au col de Larche. [...]
[...] Ce réchauffement ne sera que de courte durée. Dès 1531, François Ier offre son soutien à la ligue des princes luthériens allemands. Cinq ans plus tard il s'allie avec Soliman le Magnifique. La même année, Charles Quint attaque la Provence, sans succès. Montmorency conquiert le Piémont, qui, à la paix de Nice (18 juin 1537), revient en grande partie à la France. En 1538, à Aigues-Mortes, l'empereur doit accepter une trêve de dix ans. Elle n'en dure pas la moitié. [...]
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