Alexandre-Edouard, le dernier des Valois, naît à Fontainebleau le 19 septembre 1551, de Catherine de Médicis et de Henri II. Il reçoit l'enseignement de l'humaniste Jacques Amyot et de François de Carnavalet. Duc d'Orléans en 1660 et d'Anjou en 1666, il est l'un des chefs du parti catholique lors des troisième et quatrième guerres de religion. C'est lui qui remporte les batailles de Jarnac et de Moncontour.
Il est d'ailleurs au siège de La Rochelle le 19 août 1573 quand une délégation vient lui annoncer son élection comme roi de Pologne et grand-duc de Lituanie. Il est couronné à Cracovie le 21 février 1574, au château de Wawel. Le 17 juin [...]
[...] Duc d'Orléans en 1660 et d'Anjou en 1666, il est l'un des chefs du parti catholique lors des troisième et quatrième guerres de religion. C'est lui qui remporte les batailles de Jarnac et de Moncontour. Il est d'ailleurs au siège de La Rochelle le 19 août 1573 quand une délégation vient lui annoncer son élection comme roi de Pologne et grand- duc de Lituanie. Il est couronné à Cracovie le 21 février 1574, au château de Wawel. Le 17 juin, il apprend la mort de son frère. Il l'attendait. [...]
[...] Le 9 mai 1588, de Guise rentre dans Paris ; les habitants se révoltent contre lui et contre Henri III, qui y a fait pénétrer des soldats suisses, allant contre le privilège des parisiens de se défendre eux-mêmes. C'est la journée des Barricades du 12 mai. Le roi quitte sa capitale. Mais il n'entend pas poursuivre la guerre civile. Le 23 décembre, Henri de Guise est assassiné à Blois, sur ses ordres. Le lendemain c'est le tour de son frère, le cardinal de Lorraine. [...]
[...] On dira plus tard de lui : Il était un très bon prince, s'il eût rencontré un bon siècle A l'issue de la cinquième guerre de religion, il signe la paix de Beaulieu et condamne la Saint- Barthélémy. Les réformés se voient accorder la liberté de culte à Paris et dans les villes closes, et leur représentation dans les parlements. Les Etats Généraux de Blois sont réunis en décembre 1576 ; la levée de la taille y est décidée. Dans le même temps, la Sainte Ligue est constituée ; son objectif est qu'on ne voie jamais un protestant sur le trône. Le roi se range de son côté car il sent son pouvoir menacé. [...]
[...] Henri III, soucieux de fixer un cérémonial de cour, en fait codifier les usages et créé l'ordre du Saint-Esprit (décembre 1578). La Ligue ayant été dissoute, la période qui s'étend de 1580 à 1584 constitue une accalmie. C'est la mort du duc d'Anjou qui fait renaître les oppositions. Le roi étant sans descendance, c'est Henri de Navarre qui devient l'héritier du trône. Cependant, dès 1585, Henri III l'écarte de la succession. Il signe avec Henri de Guise le traité de Nemours et révoque les édits de tolérance. [...]
[...] Les grandes villes prêtent un serment d'union contre Henri III. La Ligue nomme le duc de Mayenne, frère du duc de Guise, lieutenant général du royaume. Henri III se rapproche donc de son cousin de Navarre, et tente avec lui de reprendre Paris des mains des ligueurs. Mais le 1er août 1589, à Saint-Cloud, il est poignardé (sur sa chaise percée) par un dominicain à la solde de la Ligue, Jacques Clément. Pendant la nuit, avant d'expirer, il fait venir auprès de lui le futur Henri IV, et le reconnaît comme son successeur. [...]
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