Biographie synthétique mais complète d'une page sur Henri II (1519-1559).
[...] Catherine de Médicis est stérile jusqu'en 1544 (elle est menacée de répudiation à plusieurs reprises), mais dix enfants naissent les années suivantes, dont : François II, en 1544 ; Elisabeth, en 1545 (elle épousera à quinze ans Philippe II d'Espagne) ; Claude, en 1547 (future épouse de Charles III de Lorraine) ; Charles, futur Charles IX, en 1550 ; Alexandre, qui deviendra Henri III, en 1551 ; Marguerite (la reine Margot), en 1553 ; Hercule enfin, duc d'Alençon, en 1555. Dauphin en 1536, Henri II est sacré à Reims le 26 juillet 1547. [...]
[...] Mais le règne s'arrête brusquement en juillet 1559. Le malgré les soins d'André Vésale et d'Ambroise Paré, Henri II meurt, une semaine après avoir reçu dans l'œil un éclat de la lance de Gabriel de Lorges, comte de Montgomery, qu'il affrontait lors un tournois. Montgomery, réfugié en Angleterre, allait revenir trois ans plus tard et prendre la tête des hugenots. Pendant trente ans et trois règnes (ceux des frères François II, Charles IX et Henri III), Catherine de Médicis allait en fait diriger la France et assister aux déchirements des guerres de religion. [...]
[...] Bien qu'au début du règne les difficultés financières de Charles Quint aient donné à la France un grand espoir de le vaincre, celui-ci a bénéficié de la découverte de mines d'argent au Mexique et a pu mourir en 1558 sûr de la supériorité des Habsbourgs et du succès de la coalition antifrançaise. La cour de Henri II est par ailleurs déchirée par la lutte entre les Montmorency et les Guise. La situation financière est difficile et le peuple est mécontent. Le pays est ballotté entre protestantisme et catholicisme. En 1559, par l'édit d'Ecouen, qui prend la suite de celui de Châteaubriant (1551), Henri II condamne à mort les protestants pratiquants. [...]
[...] Il disgracie les conseillers de son père, en particulier le connétable Anne de Montmorency. C'est également en 1547 qu'a lieu le dernier duel autorisé par un roi de France : à Saint-Germain, le baron de Jarnac, près de mourir, tue finalement d'un coup inattendu François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie. La fin de l'année voit les créations de la marine française et de la censure sur les textes imprimés. Les guerres d'Italie se poursuivent jusqu'en 1559 : alliance avec Paul III, occupation de la Corse, siège de Sienne, trêve de Vaucelles et conservation du Piémont puis offensive contre Rome et Naples. [...]
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