Dans cette biographie très précise de Condorcet, l'histoire de sa vie est abordée sous le plan personnel. Son entrée dans la vie politique est ensuite décrite ainsi que sa passion pour les mathématiques. Cette biographie est idéale pour connaître cet homme qui a beaucoup oeuvré notamment en matière d'éducation. Document de 800 mots.
[...] Condorcet se distingua rapidement par ses capacités intellectuelles. Les premières distinctions publiques qu'il reçut furent en mathématiques. Quand il eut 16 ans, ses capacités d'analyses furent remarquées par D' Alembert et A.C.Clairaut et bientôt il devint l'élève de D'Alembert. Au lieu de suivre le métier des armes, cursus traditionnel dans la famille, il préfère devenir mathématicien et faire de la politique. A.Condorcet le mathématicien : De 1765 à 1774, il se concentra plus particulièrement sur les sciences. En 1765,il publia son premier travail sur les mathématiques :Essai sur le calcul intégral, qui fut très favorablement accueilli, et lança sa carrière de mathématicien de renom. [...]
[...] Le 8 juillet, la Convention ordonne son arrestation, il se cache à Paris. Il quitte Paris en mars 1794 mais il est arrêté à Bourg-la-Reine le 27 mars. Il meurt deux jours plus tard, peut- être s'est-il suicidé ? On le voit, Condorcet a un vrai sens militant de l'histoire des idées. C'est pour cela qu'il est salué par Blanqui au XIX ème siècle, qui le considère comme un grand penseur non pas parce qu'il a appartenu aux Girondins pendant la révolution, mais pour son exigence et sa culture philosophiques. [...]
[...] Le 25 février 1769 il fut élu à l'Académie des Sciences. En 1772,il publia à nouveau des travaux sur le calcul intégral , qui furent unanimement acclamés et considérés comme révolutionnaires dans de nombreux domaines. C'est peu après cela qu'il rencontra et se lia d'amitié avec l'économiste et partisan des Lumières Jacques Turgot .Lorsque celui ci tombe en disgrâce à la cour et est renvoyé par Louis XVI , Condorcet se remet prudemment aux mathématiques , qu'il essaie d'appliquer aux problème de la représentation politique. [...]
[...] Il s'oppose à la loi du 13 janvier 1791 qui stipule que pour les élections à l'Assemblée nationale il faut payer au minimum un marc d'argent. En juillet 1791, après la tentative de fuite de Louis XVI à Varenne, il est pour l'abolition de la monarchie, pour la République pour le vote des femmes. Il est élu à l'Assemblée législative en octobre 1791. Il est alors de côté des Girondins et pour la guerre révolutionnaire. Il approuve l'agitation des rues, seul moyen de faire plier le roi. [...]
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