Cari Maria von Weber est un compositeur allemand (Eutin, Lubeck 1786 - Londres 1826). Dès sa plus tendre enfance, W. vit dans un milieu de musiciens et peut ainsi approfondir ses connaissances et sa pratique en la matière. Son père Franz Anton, franc-maçon, imprésario et musicien, associe toute sa famille à la compagnie théâtrale avec laquelle il voyage dans toute l'Allemagne. Il s'agit de spectacles modestes placés sous le signe de la production familiale, de la musique aux costumes jusqu'à la mise en scène. Au cours de ces tournées, W. est l'élève de différents professeurs, notamment du ténor J. E. Wallishauser à Munich et de M. Haydn à Salzbourg. L'ambition de son père de le voir égaler le génie de Mozart (qui a épousé Constance Weber, une cousine de Cari Maria) amène le jeune W. à s'essayer à la composition. A douze ans déjà, il avait écrit ses Six petites fugues op. 1 pour piano et un premier Singspiel (dont nous avons perdu la trace). En 1800, il compose son deuxième opéra Das stumme Waldmàdchen suivi de Peter Schmoll, deux oeuvres qui sont représentées en 1801 et en 1803 sans grand succès. En même temps, W. se produit également comme pianiste. En 1803-04, il étudie à Vienne avec l'abbé G. J. Vogler qui éveille en lui un très grand intérêt pour les chants populaires, dont il tirera une partie de son inspiration. W. a toujours éprouvé un très grand respect pour ce professeur, qui a su lui enseigner (comme W. l'expliquera lui-même) le « pourquoi » des règles musicales, satisfaisant ainsi son profond besoin de clarté. C'est ainsi que l'on trouve déjà dans la jeunesse de W. les fondements de sa création : d'une part, à travers un élan romantique, un esprit national et populaire qui le mène à développer et à mettre en oeuvre une théorie de l'opéra romantique allemand, et d'autre part, une profonde aspiration à l'équilibre, très perceptible dans ses compostions. De 1804 à 1806, il occupe un poste de maître de chapelle à Breslau. Cela lui permet de se familiariser totalement avec l'orchestre et les problèmes d'instrumentation (...)
[...] en est tout à fait conscient. Entre-temps il a composé la Sonate pour piano n (1822), la musique de Preciosa (1820) et l'opéra inachevé Die drei Pintos, tous deux inspirés de thèmes espagnols. Le brillant Konzertstuck pour piano et orchestre date de 1821 et deviendra, en raison de sa virtuosité et de son expressivité, l'archétype des grands concertos romantiques. En 1825, W. entreprend la composition de son opéra Oberon, qui sera représenté à Londres en 1826 sous sa direction et remportera un succès impressionnant. [...]
[...] En 1806 à Karlsruhe, puis en 1807-10 à Stuttgart, il est au service de la cour de Wurtemberg qu'il doit quitter précipitamment, après avoir été arrêté deux fois pour quelques légèretés d'ordre pécuniaire, laissant derrière lui un grand nombre de créanciers. De 1810 à 1813, il entreprend de nombreuses tournées en Allemagne, au cours desquelles il s'enrichit d'expériences et de connaissances importantes pour son développement artistique; il se lie ainsi d'amitié avec G. Meyerbeer, E. T. A. Hoffmann, avec le clarinettiste H. J. Bàrmann, avec Goethe et C. [...]
[...] a toujours éprouvé un très grand respect pour ce professeur, qui a su lui enseigner (comme W. l'expliquera lui-même) le «pourquoi» des règles musicales, satisfaisant ainsi son profond besoin de clarté. C'est ainsi que l'on trouve déjà dans la jeunesse de W. les fondements de sa création: d'une part, à travers un élan romantique, un esprit national et populaire qui le mène à développer et à mettre en œuvre une théorie de l'opéra romantique allemand, et d'autre part, une profonde aspiration à l'équilibre, très perceptible dans ses compostions. [...]
[...] Son extraordinaire sensibilité à l'égard des tonalités l'amène à créer des compositions destinées uniquement à certains instruments pour mieux en explorer les possibilités. IV) La Sonate n En 1806, il écrit un Concertino pour cor; pour le basson il compose en 1811 un concerto et en 1813 1''Andante e Rondo ongarese, écrit, à l'origine, pour viole et orchestre; à la clarinette, instrument préféré de W. et des romantiques, il consacre deux concertos pour clarinette et orchestre en 1811, toute une série de variations pour clarinette et piano ainsi qu'un quintette pour clarinette et cordes en 1815. [...]
[...] Cari Maria von Weber La musique incontournable dans la vie du jeune Weber Cari Maria von Weber est un compositeur allemand (Eutin, Lubeck 1786 - Londres 1826). Dès sa plus tendre enfance, W. vit dans un milieu de musiciens et peut ainsi approfondir ses connaissances et sa pratique en la matière. Son père Franz Anton, franc-maçon, imprésario et musicien, associe toute sa famille à la compagnie théâtrale avec laquelle il voyage dans toute l'Allemagne. Il s'agit de spectacles modestes placés sous le signe de la production familiale, de la musique aux costumes jusqu'à la mise en scène. [...]
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