Ses premières compositions importantes sont la Symphonie op. 1 d'inspiration occidentale et romantique, et la suite pour voix et orchestre Le Faune et la bergère (1905). La relation féconde qu'il entretient avec son professeur dure jusqu'à la mort de celui-ci en 1908, année où il écrit ses premières oeuvres dans un style personnel: Scherzo fantastique et Feu d'artifice pour orchestre, Pastorale et Quatre études pour piano, ainsi que Chant funèbre pour choeur et orchestre à la mémoire de Rimski-Korsakov. L'année suivante, il est remarqué par le grand imprésario de ballets, le Russe Diaghilev. Celui-ci lui confie l'orchestration de deux morceaux pour piano de Chopin faisant partie du ballet Les Sylphides, représenté lors du premier spectacle des Ballets russes à Paris en mai 1909. Pour la saison suivante, Diaghilev charge S., qui s'est installé entre-temps à Paris, de la composition musicale d'un nouveau grand ballet, L'Oiseau de feu, dont la première représentation (juin 1910) à l'Opéra remporte un grand succès (...)
[...] La musque sérielle et Stravinski Tout en composant The Rake's Progress, S. s'intéresse à la musique sérielle et au dodécaphonisme à travers l'étude de l'œuvre d'Anton von Webern. Sa première œuvre sérielle, Cantate pour voix et cinq instruments, paraît en 1952. Ce tournant a souvent été étiqueté comme l'ultime démonstration de l'éclectisme de S.: ce fut en réalité une conversion convaincue, bien que de la leçon de Webern, le compositeur retint surtout la recherche d'une certaine sécheresse structurale, d'ailleurs déjà présente dans les dimensions purement instrumentales des partitions qui suivirent Le Sacre du printemps. [...]
[...] En 1905, il achève ses études de droit et épouse sa cousine K. Nosenko. II) Les débuts de compositeur Ses premières compositions importantes sont la Symphonie op d'inspiration occidentale et romantique, et la suite pour voix et orchestre Le Faune et la bergère (1905). La relation féconde qu'il entretient avec son professeur dure jusqu'à la mort de celui-ci en 1908, année où il écrit ses premières œuvres dans un style personnel: Scherzo fantastique et Feu d'artifice pour orchestre, Pastorale et Quatre études pour piano, ainsi que Chant funèbre pour chœur et orchestre à la mémoire de Rimski-Korsakov. [...]
[...] laisse un catalogue impressionnant de pièces originales et de transcriptions dont il faut encore signaler entre autres Threni (1958), une œuvre religieuse sur le texte des Lamentations de Jérémie, les concertos pour violon (1931), pour piano (Mouvements, 1959), l'Ebony Concert pour orchestre jazz (1945), les Danses concertantes (1942). Le recueil des cours que S. tint à l'université de Harvard (Poétique musicale, 1942), son autobiographie (Chroniques de ma vie, 1939) et les dialogues de S. avec R. Craft sont des éléments essentiels pour la compréhension de son œuvre. [...]
[...] A cette période néoclassique appartiennent l'opéra bouffe Mavra en un acte (1922), d'après un conte de Pouchkine, le ballet Les Noces (1923) pour voix et instruments (quatre instruments à percussion et quatre pianos), l'oratorio Œdipus Rex (1927) sur un texte latin de Jean Cocteau, le ballet Apollon Musagète (1928), le Capriccio pour piano et orchestre ( 1929), l'illustre Symphonie des psaumes (1930) où l'alliance d'éléments musicaux et religieux d'origines diverses donne une expression de spiritualité et de densité, le mélodrame Perséphone pour orateur, ténor et orchestre (1924) sur un poème de Gide, le Divertimento pour cordes (1934), le ballet Jeu de cartes (1937), le concerto en mi bémol Dumbarton Oaks (1938) pour quinze instruments, la Symphonie en ut(1940), la Sonata pour deux pianos ( 1944), la Symphonie en trois mouvements (1945), le ballet Orpheus et enfin The Rake's Progress (1951), opéra en trois actes qui constitue le chef-d'œuvre et le seul véritable opéra de S. Pour cette œuvre, il puise son inspiration dans les opéras baroques et compose des récitatifs, des arias, des duos, des trios et des ensembles. Le livret de W. A. [...]
[...] Dans le ballet suivant, Le Sacre du printemps (1912), l'élément rythmique est porté à son comble et provoque un scandale lors de la première à Paris en mai 1913. Seuls quelques spectateurs saisissent l'importance pour la musique du XXe siècle de cette œuvre provocante, marquée par des groupes de sonorités violentes, par l'emploi de la polytonalité et par un rythme âpre. III) Les génie quitte son pays natale Les compositions de la période russe s'achèvent par l'opéra Le Rossignol, commencé en 1908 et représenté en 1914, dont S. fera un ballet, Le Chant du rossignol (1920). [...]
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