Fiche biographique d'André Breton

Résumé du document

André Breton est un écrivain français, très connu pour sa participation au courant du surréalisme. Il est né en 1896, à Tinchebray au sein d'une famille de la petite bourgeoisie et est donc d'origine assez aisée.

Il fait ses études au collège Chaptal, à Paris, où il commence déjà à écrire des poèmes qu'il fait publier dans la revue du collège, puis quelques années plus tard à des revues telles que "La Phalange" (...)

Extraits

[...] Il va pourtant organiser avec lui diverses manifestations et réunions autour du mouvement. Leur entreprise ne plaît pas tout de suite, et ne rencontre pas un grand succès. Breton Fata morgana décide donc de s'éloigner Tzara bien qu'il ait été pendant Arcane quelques années un véritable maître à penser pour Breton. La Lampe dans l'horloge En 1921, il rompt totalement avec le mouvement dont les Au regard des divinités Adieu ne plaise idées ne lui semblent plus pertinentes. Breton va tenter de s'imposer en chef de file d'un nouveau mouvement, d'avec lequel Soupault va progressivement s'éloigner lui aussi. [...]

[...] Fiche biographique d'André Breton André Breton est un écrivain français, très connu pour sa participation au courant du surréalisme. Il est né en 1896, { Tinchebray au sein d'une famille de la petite bourgeoisie et est donc d'origine assez aisée. Il fait ses études au collège Chaptal, { Paris, où il commence déj{ { écrire des poèmes qu'il fait publier dans la revue du collège, puis quelques années plus tard à des revues telles que La Phalange. Avant la guerre, Breton rencontre Paul Valéry, puis doit quitter ses parents pour rejoindre le contingent militaire français. [...]

[...] Ce sont les débuts des méthodes de pensée et automatique (écriture de tout ce qui passe par la tête, sans réflexion et correction). Ce sont véritablement les débuts du Le Trésor des jésuites surréalisme avec des écrits comme Les Champs Magnétiques par exemple. Ralentir travaux L'Union Libre Le Revolver à cheveux blancs L'Air de l'eau L'Amour fou En 1920, c'est une révélation, mais aussi une déception : André Breton rencontre le leader du mouvement Dada, qui ne lui semble pas l'étoffe d'un fondateur révolutionnaire. [...]

[...] A la même époque, Breton adhère, comme beaucoup d'autres membres du mouvement surréaliste, au parti communiste dans lequel il va de plus en plus d'engager. Il veut même influencer la ligne culturelle du parti. Il s'insurgera d'ailleurs contre la censure qui reprime un poème d'Aragon. Malgré ce geste, Breton rompt avec Aragon peu après, puis avec Paul Eluard à la suite de son écriture du manifeste Pour un art révolutionnaire indépendant, en coopération avec Léon Trotski. En 1930, Breton est mobilisé de nouveau. [...]

[...] Après l'armistice, il est dénoncé comme ennemi car le gouvernement de Vichy le prend pour un anarchiste. Il embarque alors pour New York, aux côtés de Claude Levi Strauss, fuyant la Shoah. Sa vie et son œuvre prennent alors un tournant de plus en plus politique. Il voyage à travers le monde pour donner des conférences. En 1960, il prend par exemple parti dans la Guerre d'Algérie en signant le Manifeste des 121, déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre. Le 27 septembre 1966, il meurt d'une insuffisance respiratoire. [...]