Biographie sur Alan Greenspan puis description de son influence pendant des décénnies sur l'économie américaine. Son action fut tellement importante qu'il fut appelé "le magicien". Document de trois pages au format Word idéal pour réaliser un exposé.
[...] Or, les statuts de la BCE ne le permettent pas ! L'objectif de la BCE est de stabiliser l'inflation ; indirectement pourtant, elle stabilise aussi l'emploi (chômage et inflation intimement liés entre eux, cf. courbe de Philips). Lorsque le chômage est bas, les salaires tendent à augmenter plus créant de l'inflation. Lorsque le chômage est haut, c'est le contraire : l'inflation se stabilise. La pression sur les salaires est en effet moindre : toute revendication salariale peut se solder par une substitution du travailleur puisque l'offre de Travail sur le marché du travail est supérieur à la demande (qui émane des entreprises). [...]
[...] C'est ce qu'il fait à la fin des années 1990, mais après avoir engrangé une longue période d'expansion. Ce pragmatisme radical permet de saisir comment Greenspan est parvenu à dépasser l'opposition classique, en théorie monétaire, entre règles et discrétion Selon cette théorie, le pouvoir monétaire s'expose aux pires dérives s'il n'est pas encadré par des règles strictes. Si l'expérience Greenspan est aujourd'hui prise en modèle, c'est parce qu'elle démontre qu'une Banque centrale peut être interventionniste sans perdre sa crédibilité, pourvu qu'elle ne se mette pas au service des ambitions politiques du pouvoir en place. [...]
[...] Alan Greenspan L'homme. Alan Greenspan est l'ancien président de la Federal Reserve of America (Banque centrale américaine, surnommée la Fed) Il occupait le poste depuis 1988 (plus de et l'a quitté le 31 janvier 2006. Son Successeur = Ben Bernanke, proche du clan Bush. Alan Greenspan a servi tous les présidents des Etats-Unis de Nixon à Bush à l'exception de Jimmy Carter, et a permis aux Etats-Unis de traverser de multiples crises : - krach boursier d'octobre 1987 - effondrement du fonds spéculatif LTCM (Long Term Capital Management) en 1998, - attaques terroristes de septembre 2001 - scandales comptables en série à Wall Street en 2002 (Enron ) Un sondage de 2004 montrait que les Américains lui faisaient plus confiance qu'à George Bush ou à son adversaire démocrate John Kerry. [...]
[...] Le risque inflationniste a quasiment disparu. L'inflation salariale a été tuée, comme les grèves et la syndicalisation, sous le coup d'une accélération du progrès technique et de la mondialisation. Toutefois, les critiques tendent à relativiser le rôle de Greenspan qui aurait eu plus de chance que de talent, sa parole étant d'or, on l'accuse aussi de prophétie autoréalisatrice (le fait d'annoncer une tendance économique la provoque car les acteurs des marchés financiers, lui faisant entièrement confiance, suivent chacune de ses recommandations). [...]
[...] C'est la guerre du Golfe, et non l'inflation, qui a mis fin à la croissance. ( C'est ici que l'héritage de Greenspan donne à réfléchir. Le président de la Fed est en effet l'incarnation d'un pragmatisme inédit. Pour juger si le chômage est haut ou bas, il y a en effet deux méthodes : s'en remettre à une opinion forgée à l'avance, ou vérifier soi-même s'il existe des marges de manoeuvre. Greenspan prend la seconde voie : il choisit de tester jusqu'où peut aller la reprise économique avant de décider s'il faut l'interrompre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture