Béla Bartok est un compositeur, pianiste et ethnomusicologue hongrois (Nagyszentmiklôs, auj. en Roumanie, 1881 - New York 1945). Dès son enfance il reçoit de sa mère une éducation musicale. Il acquiert rapidement de solides bases pianistiques, et joue en public pour la première fois à l'âge de dix ans, interprétant entre autres une de ses propres compositions, perdue par la suite. Après la mort de son père il s'établit avec sa mère à Nagyvârad, où il étudie avec F. Kersch (...)
[...] Ziegler qu'il quitte en 1923 pour épouser la pianiste D. Pâsztory. En 1934 il renonce à l'enseignement pour se consacrer entièrement à la composition et à sa passion pour la musique populaire. En 1940 il émigré aux Etats-Unis pour des raisons politiques. Il y reprend son activité de concertiste, parallèlement à une activité didactique qui l'amène à donner des conférences et des cours à la Columbia University. Il ne peut cependant pas parvenir à se libérer de ses problèmes financiers, qui ont certainement accéléré sa fin. [...]
[...] Le cinquième Quatuor est composé en 1934. Le sommet de sa production «hongroise» est atteint par la Musique pour cordes, percussion et célesta (1936), tandis que l'année suivante il termine la Sonate pour deux pianos et percussion, en achevant aussi, avec la composition du sixième livre des Microcosmos, son projet monumental auquel il travaillait depuis dix ans. Il s'agit d'une méthode pédagogique complète encore en usage aujourd'hui, conçue pour guider un jeune pianiste depuis le début jusqu'à la fin de ses études. [...]
[...] L'action, établie par Lengyee, contient une forte charge de violence et d'érotisme. La musique confère à ce sujet une remarquable intensité rythmique et instrumentale, et constitue chez Bartok un sommet de l'inspiration «barbare» d'origine populaire. Soupçonné de bolchévisme, contraint à l'isolement, Bartok a peu composé au cours des années suivantes. La seule œuvre qui peut être mentionnée est la Suite de danses pour orchestre, composée en 1923 pour le 50e anniversaire de l'unification de Buda et Pest. A partir de 1926, il commence à composer de nouveau, en créant des œuvres pour piano: la Sonate, En plein air, Neuf petites pièces et le Premier concerto. [...]
[...] Deux compositions de 1911 constituent un témoignage direct de cette double influence: l'opéra Le Château de Barbe-Bleue en équilibre entre le raffinement impressionniste et un langage révélant une tendance à l'expressionnisme, qui éclatera quelques années plus tard avec Le Mandarin merveilleux (1918-19); et Y Allegro bar- baro pour piano, qui confirme le détachement du monde expressif de Liszt et Debussy, en faveur d'un style fondé sur la force expressive des motifs populaires. Toujours dans le domaine de la musique pour piano, la Suite de 1916 représente encore un pas en avant. Simultanément, Bartok s'intéresse aussi au Quatuor à cordes (le premier date de 1908, le deuxième de 1915- 17). [...]
[...] Bela Bartok Présentation Bêla Bartok est un compositeur, pianiste et ethnomusicologue hongrois (Nagyszentmiklôs, auj. en Roumanie - New York 1945). Dès son enfance il reçoit de sa mère une éducation musicale. Il acquiert rapide ment de solides bases pianistiques, et joue en public pour la première fois à l'âge de dix ans, interprétant entre autres une de ses propres compositions, perdue par la suite. Après la mort de son père il s'établit avec sa mère à Nagyvârad, où il étudie avec F. [...]
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