Bedrich Smetana (1824-1884)

Résumé du document

Bedrich Smetana est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre tchèque (Litomysl, Bohême 1824 - Prague 1884). Très précoce, il étudie le piano et le violon et en 1839, il est camarade, au lycée de Prague, de Hanslick. Il poursuit ses études de piano et améliore encore sa virtuosité. Non seulement il joue avec facilité les oeuvres d'autres compositeurs, mais il compose aussi, lui-même, des pièces riches d'effets. En 1843, il étudie le piano et la composition avec J. Proksch. L'année suivante, il est professeur de musique chez le comte L. Thun (...)

Extraits

[...] III) Un succés de plus en plus important Ses liens avec Liszt ne sont pas sans influence sur ses premières œuvres orchestrales, qui justement sont des poèmes symphoniques (Richard III, 1858; Le Camp de Wallenstein, 1859; Hakon Jarl, 1861). De la même époque, datent des œuvres pour piano d'un style très particulier, comme Souvenirs de Bohême en forme de polka (1859). En 1861, S. rentre définitivement à Prague où il est nommé président d'une association artistique et de l'association chorale «Hlalol». [...]

[...] Bedrich Smetana Présentation de Bedrich Smetana Bedrich Smetana est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre tchèque (Litomysl, Bohême 1824 - Prague 1884). Très précoce, il étudie le piano et le violon et en 1839, il est camarade, au lycée de Prague, de Hanslick. il poursuit ses études de piano et améliore encore sa virtuosité. Non seulement il joue avec facilité les œuvres d'autres compositeurs, mais il compose aussi, lui-même, des pièces riches d'effets. En 1843, il étudie le piano et la composition avec J. [...]

[...] La Vltava évoque le sinueux chemin parcouru par le fleuve par de très nombreux changements de timbre. Plus encore que La Fiancée vendue, elle magnifie la Bohême et constitue le premier exemple d'une langue musicale nationale et un point de référence pour la nation tchèque. Accablé par le surmenage, devenu totalement sourd, S. devait finir ses jours dans un asile d'aliénés. Représentant exemplaire de la musique nationale tchèque, à laquelle il permet d'atteindre une audience internationale, il est le seul musicien de son pays qui ait su en exprimer toutes les caractéristiques avec autant d'authenticité. [...]

[...] Sabina), S. fait alterner, avec une fraîcheur inventive pleine de vivacité, comique et pathétique, sur le rythme endiablé des danses populaires, véritable matériau musical de cette partition. Dans l'opéra Dalibor (1867), l'influence de Wagner se fait nettement sentir; elle est plus forte encore dans LibuSe (1872), glorification de la nation tchèque et de son éternité historique. IV) Les conséquences du surmenage Pendant l'été 1874, le compositeur connaît une grave forme de dépression, accentuée par une forte surdité. Il quitte Prague et rejoint sa fille à Jakbenice. [...]