Son père est François Baudelaire, il est né en 1759, il est issu de la petite bourgeoisie terrienne, il est précepteur chez le duc de Choiseul Praslin, il fréquente le Salon de Mme Helvétius où il rencontre Condorcet.
Il va s'élever dans la hiérarchie sociale, il devient haut fonctionnaire de l'Empire. Il fait un premier mariage, il a un fils et il est veuf en 1814, il épouse en 1819 Caroline Dufaÿs, la mère de Baudelaire (...)
[...] De juin 1841 à février 1842, il voyage dans l'Océan Indien, ses parents l'envoient en Indes, ils le confient au capitaine Saliz, très vite il s'ennuie et désire retourner à Paris, il fausse compagnie au capitaine à l'île Maurice, il gagne la Réunion et rentre à Paris (cela a développé son imaginaire exotique). Baudelaire est majeur le 9 avril 1842, il confirme à ses parents sa volonté de devenir auteur. Ses parents acceptent de le mettre en possession de la fortune héritée de son père, il s'installe dans un petit appartement. Il mène une vie de dandies, il a des goûts de luxe et donc il s'endette. Sa famille s'alarme et prend la décision de nommer un conseil judiciaire. [...]
[...] Elle se marie à l'âge de 26 ans, elle a accès ainsi à la moyenne bourgeoisie. Après la mort de son époux, elle se remarie avec le commandement Aupick. C'est un militaire, un homme intelligent et apprécie qui fait une très brillante carrière, il finit sénateur. Enfant, Baudelaire s'entendait très bien avec son beau-père après ce n'est plus le cas à cause de la bourgeoisie de l'ordre. Il a une jalousie de l'affection que sa mère donne au commandant Aupick. Baudelaire va vouloir descendre dans la société. [...]
[...] Il rencontre Madame Sabalier qui réunit des artistes dans son Salon (inspiratrice). En 1855, il publie en feuilletons des traductions de Poe. Il publie 18 poèmes sous le titre Les Fleurs du Mal dans une revue. En 1856, il vend Les Fleurs du Mal à Poulem Alassi (petit éditeur qui soutient la jeune poésie). Baudelaire craint une édition trop populaire, il veut un beau livre bien édité. En 1857, Les Fleurs du Mal sont imprimées, pendant l'impression meurt le commandant Aupick. [...]
[...] De 1842 à 1844, il fait son entrée en littérature, il écrit les premiers poèmes des Fleurs du Mal. Il rencontre Jeanne Duval qui devient sa maîtresse, elle est métisse, c'est une passion qui dure toute la vie, elle inspira de nombreux poèmes amoureux. De 1844 à 1846, il devient critique d'art. Il fréquente la Bohème et il publie un recueil de poésies Les Lesbiennes (habitantes de Lesbos). En 1847, il rencontre Marie Daubrun, elle inspira Les Fleurs du Mal. En 1848, il prend part aux journées révolutionnaires de février. Il s'est battu par instinct de révolte. [...]
[...] Baudelaire ne peut et ne veut pas faire appel à des relations, il sera condamné pour offense des mœurs. Il doit payer une amende et 6 poèmes seront interdits à la publication. En 1859, sa santé s'améliore (syphilis), il écrit 35 poèmes pour Les Fleurs du Mal, la deuxième édition sort en 1861, il y rajoute la section des tableaux parisiens Il dépose sa candidature à l'Académie Française en décembre 1861. C'est une institution bourgeoise, Baudelaire veut provoquer. Baudelaire s'intéresse aux poèmes en prose en 1862, il en publie 20 dans la presse mais sa santé se dégrade. [...]
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