Fiche biographique sur Bacchylide

Résumé du document

Bacchylide, en grec ancien Bakkhylídês, est un poète lyrique grec ayant vécu aux VIe et Ve siècles avant J-C, fils de Midylos. Il naquit dans la petite cité de Ioulis, capitale de l'île de Céos aujourd'hui connue sous le nom de Kéa se situant dans l'archipel des Cyclades au plus proche de l'Attique où l'on peut encore visiter de nos jours les ruines de la ville antique.

Ayant profité de son lien de parenté avec son oncle, le célèbre poète lyrique grec de la fin de l'époque archaïque, Simonide de Céos, Bacchylide fut reçu dans les plus grandes cours de la Grèce comme celle du tyran Hiéron, roi de la colonie grecque de Syracuse en Sicile (...)

Extraits

[...] D'ailleurs, étant un contemporain du poète lyrique Pindare qui jouissait d'une renommée fulgurante, il se posa comme un rival de taille à celui-ci. Les deux hommes ont partagé un point commun qui a probablement été problématique ou conflictuel, c'est-à-dire qu'ils ont tous les deux bénéficié de la protection du roi de Syracuse Hiéron Ier. Les compositions poétiques de cet auteur nous sont restées extrêmement floues, jusqu'à un certain jour de l'année 1897 où fut découvert un splendide papyrus en Egypte avec une partie de l'œuvre de Bacchylide ! [...]

[...] Bacchylide : fiche biographique. Bacchylide, en grec ancien Bakkhylídês, est un poète lyrique grec ayant vécu aux VIe et Ve siècles avant fils de Midylos. Il naquit dans la petite cité de Ioulis, capitale de l'île de Céos aujourd'hui connue sous le nom de Kéa se situant dans l'archipel des Cyclades au plus proche de l'Attique où l'on peut encore visiter de nos jours les ruines de la ville antique. Ayant profité de son lien de parenté avec son oncle, le célèbre poète lyrique grec de la fin de l'époque archaïque, Simonide de Céos, Bacchylide fut reçu dans les plus grandes cours de la Grèce comme celle du tyran Hiéron, roi de la colonie grecque de Syracuse en Sicile. [...]

[...] Ce sont en fait deux rouleaux de papyrus qui ont été retrouvés. Ils se révélèrent contenir une vingtaine de poésies environ mais elles sont cependant marquées par des lacunes parfois profondes et très problématiques. Même si la découverte de cette source a amélioré nos connaissances sur l'œuvre du poète, ce beau manuscrit est fortement abîmé à plusieurs endroits. Heureusement, grâce au formidable travail d'un jeune conservateur anglais du British Muséum, Frederic G. Kenyon, qui se spécialisa ainsi dans la papyrologie, le document historique retrouva un semblant de constitution. [...]

[...] Ainsi nous trouvons pour l'ode I et II un hommage à Argeios de Céos, vainqueur au Jeux Isthmiques ; l'ode III est en l'honneur de Hiéron, gagnant de la course de chars aux Jeux Olympiques en 468 avant J-C ; l'ode IV célèbre le même personnage pour sa victoire dans la même discipline aux Jeux Pythiques de -470 ; l'ode V pour sa victoire à la course de chevaux aux Jeux Olympiques vers 470 ; les odes VI et VII sont dédiées à Lachon de Céos pour sa victoire à la course aux Jeux Olympiques ; l'ode VIII est quant à elle floue, on ne connaît pas le personnage ; l'ode IX glorifie Automède de Philonte, vainqueur au pentathlon des Jeux Néméens ; l'ode X loue Pasias d'Athènes qui a gagné la course des Jeux Isthmiques ; l'ode XI est en l'honneur d'Alexidame de Métaponte remportant la victoire à la lutte des Jeux Pythiques ; l'ode XII honore Tisias d'Egine, victorieux à la lutte des Jeux Néméens ; l'ode XIII célèbre Pythéas d'Egine triomphant au pancrace des Jeux Néméens ; l'ode XIV est vouée à Cléoptolème de Thessalie lauréat de la course de chars des Jeux Pétréens ; l'ode XV est un dithyrambe pour les fils d'Anténor ; l'ode XVI pour Héraclès ; les odes XVII et XVIII pour Thésée ; l'ode XIX, Io pour les Athéniens et enfin l'ode XX, Idas pour les Lacédémoniens. L'art de Bacchylide s'est exercé par l'élégance lui valant une grande popularité à son époque. Il reste aujourd'hui un des grands poètes lyriques grecs qui a apporté son lot de renseignements historiques sur des vainqueurs des Jeux solennels et sur les divinités de la Grèce antique. [...]