Arnold Schônberg est un compositeur autrichien, naturalisé américain (Vienne 1874 - Los Angeles 1951). Il commence à étudier la musique avec sa mère, mais à la mort de son père il doit travailler dans une banque viennoise et c'est en autodidacte qu'il parfait ses connaissances musicales. A. von Zemlinski l'aide en lui donnant des cours d'harmonie et de contrepoint. Il tire un enseignement exceptionnel de l'analyse précise des compositeurs classiques et romantiques. Ses premières compositions - Lieder et pièces instrumentales - sont dans la mouvance post-romantique (...)
[...] Il ne tarde pas non plus à reconsidérer le Lied. III) L'expressionnisme selon Schônberg Dans un article célèbre paru en 1912 dans la revue Der Blaue Reiter, il définit les principes de l'expressionnisme en musique; refusant les tendances formalistes et littéraires, il considère que seul le contenu expressif du texte est pour l'artiste une stimulation. Ces principes ont déjà été rigoureusement appliqués dans le recueil de Lieder intitulé Le Livre des Jardins suspendus op. 15(1908), un cycle de 15 mélodies sur des poèmes de S. [...]
[...] Arnold Schônberg Présentation de Schônberg Arnold Schônberg est un compositeur autrichien, naturalisé américain (Vienne 1874 -Los Angeles 1951). Il commence à étudier la musique avec sa mère, mais à la mort de son père il doit travailler dans une banque viennoise et c'est en autodidacte qu'il parfait ses connaissances musicales. A. von Zemlinski l'aide en lui donnant des cours d'harmonie et de contrepoint. Il tire un enseignement exceptionnel de l'analyse précise des compositeurs classiques et romantiques. Ses premières compositions - Lieder et pièces instrumentales - sont dans la mouvance post-romantique. [...]
[...] VI) La période des expériences S. mène ses expériences en collaboration avec d'autres musiciens, qui se rassemblent autour de lui et forment une école très particulière. Berg et Webern, ses élèves depuis 1904, en font partie. L'avant-garde qu'ils représentent a été théorisée par S. dans des écrits fondamentaux, dont Harmonielehre, commencé en 1909 et publié deux ans plus tard. Cet essai constitue l'accusation la plus virulente contre l'enseignement de la musique traditionnelle, et la défense farouche d'un nouvel ordre musical, fondé sur la polytonalité, sur ce qui a été appelé mélodie des sons et des couleurs», et surtout sur une éthique du compositeur (par exemple dans le choix des textes à mettre en musique). [...]
[...] Pappenheim (1909), et La Main heureuse (1908-1913), dont S. a lui-même rédigé le texte. Dans ces deux œuvres, il est question de la solitude de l'homme, et de son incapacité à briser le cercle oppressant de la réalité extérieure; l'individu ne peut jamais échapper à sa propre intériorité. La notion de «théâtre total» est ici importante: pour Erwartung, S. a lui-même écrit les indications de mise en scène et dessiné les décors; pour La Main heureuse, ses idées et celles de Kandinsky se sont fondues pour un projet de théâtre où sons, couleurs, action, dialogues et jeu dramatique, rassemblés, devaient constituer un spectacle total. [...]
[...] Inspirée du poème de R. Dehmel du même nom, cette œuvre peut être considérée comme une sorte de poème symphonique en miniature, tandis que les Gurrelieder (1901) pour solistes, chœur et orchestre constituent une évocation de légendes nordiques d'une majesté expressionniste éclatante. Par la suite, le compositeur n'aura recours à un effectif sonore aussi considérable que dans le poème symphonique Pelléas et Mélisande op (1903). Après son mariage avec Mathilde, la sœur de Zemlinski, il s'installe à Berlin en 1901 et travaille pour le cabaret «Uber-brettl»; puis, recommandé par Strauss, il obtient une place au Conservatoire de Berlin. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture