Anton Bruckner est un organiste et compositeur autrichien (Ansfelden, Haute-Autriche 1824 - Vienne 1896). A la mort de son père (1837), qui était instituteur, Bruckner décide d'exercer la même profession. A l'école normale de Linz, il doit son éducation musicale - comme il le reconnaîtra lui-même - à son professeur d'harmonie Dùrrnberger, auteur d'un célèbre traité. A Kronstorf il suit les cours de Zenetti, qui avait été l'élève de Mozart. En 1845, il s'établit à Saint-Florian, où il a été nommé instituteur, pour y rester pendant dix ans. Ces années seront pour lui très importantes, car il y écrira ses premières oeuvres et y connaîtra ses premières déceptions (...)
[...] Le caractère profane et sacré sont profondément entremêlés dans toutes ses œuvres Bruckner s'est particulièrement distingué dans le domaine symphonique. Dans les œuvres sacrées, par contre, la liberté du compositeur est beaucoup plus limitée. L'importance du rôle de Bruckner dans ce genre de composition, qui peut être comparée à celle de Brahms et de Draeseke, est attestée par toute une série d'œuvres religieuses: trois Messes (en ré mineur, en mi mineur, avec le contrepoint à huit voix à la Palestrina au début du Sanctus, et la Grande messe en fa mineur, avec sa structure cyclique); le Te Deum, le Psaume 150, et bien d'autres œuvres mineures (parmi lesquelles les motets Locus iste, Os justi, Christus factus est, Virga jesse et Vexilla régis le Requiem de jeunesse et la Missa solemnis en si bémol majeur. [...]
[...] Son Quintette à cordes en fa majeur (1879) et la Septième symphonie en mi majeur (1881-83) sont accueillis favorablement. Il recevra même, bien que tardivement, des décorations officielles. Hanslick reconnaît la clarté et l'homogénéité de son Te Deum (1885) et il reçoit la croix de chevalier des mains de François-Joseph, tandis que l'Université de Vienne lui confère le titre de docteur honoris causa. Après avoir achevé sa Huitième symphonie en ut mineur (1884-87), il commence à travailler à la neuvième, qui cependant demeure inachevée. [...]
[...] En 1856 B. devient organiste de la cathédrale de Linz. Ses études à Vienne terminées en 1861, il obtient son diplôme. Il décide cependant, pour approfondir ses connaissances de l'orchestration et des formes musicales, de prendre des cours avec Kitzler, maître de chapelle à Linz, grand défenseur de la jeune école romantique (en particulier de Berlioz, Liszt et Wagner). Ce n'est qu'à l'âge de 40 ans que Bruckner décide de se consacrer à la composition d'œuvres symphoniques. A cette époque, il compose ses premières symphonies et ses deux premières messes. [...]
[...] Personne n'est allé au delà de Bruckner dans la dilatation, dans l'étirement de la forme. Seul Mahler a pu porter ce phénomène encore plus loin, mais au prix de la fragmentation des structures musicales. La Symphonie n.6 en la majeur, la n.7 en mi majeur, avec ses deux monumentaux premiers mouvements, la lugubre Huitième symphonie en ut mineur, avec la citation du «thème de la mort» du premier mouvement avant la coda du finale, et encore, la Neuvième symphonie en ré mineur, demeurée inachevée et qui annonce des terres encore inexplorées, sont autant de témoignages du talent exceptionnel du compositeur autrichien. [...]
[...] Anton Bruckner Anton Bruckner est un Organiste et compositeur autrichien (Ansfelden, Haute- Autriche 1824- Vienne 1896). A la mort de son père (1837), qui était instituteur, Bruckner décide d'exercer la même profession. A l'école normale de Linz, il doit son éducation musicale - comme il le reconnaîtra lui-même - à son professeur d'harmonie Dùrrnberger, auteur d'un célèbre traité. A Kronstorf il suit les cours de Zenetti, qui avait été l'élève de Mozart. En 1845, il s'établit à Saint-Florian, où il a été nommé instituteur, pour y rester pendant dix ans. [...]
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