Alessandro Scarlatti est un compositeur italien (Palerme 1660 - Naples 1725). D'après des sources incertaines, il aurait été l'élève de G. Carissimi, à Rome où sa famille s'installe lorsqu'il a 12 ans. En 1778, il épouse Antonia Anzalone : du mariage naissent dix enfants, dont le célèbre Domenico. S. se consacre à la composition et débute en 1679 sur les scènes de Rome, avec Gli equivoci del semblante, dont le succès immédiat lui vaut la protection de la reine de Suède Christine, qui le prend à son service comme maître de chapelle, comme en témoigne le livret de l'opéra L'honestà negli amori (1680) (...)
[...] La production religieuse de S. comprend des messes, des motets et 35 oratorios, dont La passione seconda. Giovanni (vers 1680, pas encore affranchie de l'influence de G. Caris-simi), Giuditta (1695), Il trionfo délia Santis-sima Vergine ( 1706) et Il Sedecia, re di Gerusalemme (1706). D'autres oratorios ont été perdus et le texte de quelques autres nous est parvenu. L'œuvre instrumentale comprend 12 concerti grossi (Dodici sinfonie di concerto grosso), dont les premiers datent de 1715, Six concertos pour clavier et orchestre, Six concertos a setteparti, six sonates pour flûte et cordes, quatre sonates pour quatre voix, et d'autres pièces pour flûte, pour clavecin et pour orgue. [...]
[...] Ces caractéristiques se retrouvent dans ses cantates de chambre. La deuxième période de création de S. commence en 1684, l'année de son premier séjour à Naples, où il devient maître de la Chapelle royale. Il y reste jusqu'en 1702, se consacrant presque exclusivement à la composition, comme en témoignent les 35 opéras écrits alors. Le premier opéra napolitain est Psiche ovvero Amore innamorato (perdu), auquel succède en 1685 Olimpia vendicata; ce dernier ne se différencie que très peu des opéras romains, mais il comporte une innovation importante: l'utilisation d'un récitatif accompagné par des cordes à la place de l'habituel recitativo secco avec basse continue. [...]
[...] En 1702, S. se rend à Florence avec son fils Domenico afin d'entrer au service des Médicis. En effet, le prince Ferdinand, grand amateur de musique, a déjà favorisé plusieurs représentations de ses opéras. Comme l'obtention d'un poste semble improbable, le musicien rentre à Rome où il est vice-maître de chapelle à Sainte-Marie-Majeure, au service de son ancien protecteur le cardinal P. Ottoboni. En 1706, il devient membre de l'Arcadia. Dans les années suivantes, il se rend à Venise, Urbin et Naples. [...]
[...] Alessandro Scarlatti Présentation de Scarlatti Alessandro Scarlatti est un compositeur italien (Palerme 1660 - Naples 1725). D'après des sources incertaines, il aurait été l'élève de G. Carissimi, à Rome où sa famille s'installe lorsqu'il a 12 ans. En 1778, il épouse Antonia Anzalone: du mariage naissent dix enfants, dont le célèbre Domenico. S. se consacre à la composition et débute en 1679 sur les scènes de Rome, avec Gli equivoci del semblante, dont le succès immédiat lui vaut la protection de la reine de Suède Christine, qui le prend à son service comme maître de chapelle, comme en témoigne le livret de l'opéra L'honestà negli amori (1680). [...]
[...] En outre, le recitativo accompagnato, resté auparavant expérimental, est chargé d'une forte expressivité, soulignant l'intensité des moments dramatiques, et atténuant en même temps le contraste trop net entre un recitativo secco et une aria aux forts accents lyriques. S. est aussi un maître dans la cantate de chambre. Dans ce genre, on observe autant de phases d'évolution que dans l'opéra. Des cantates de jeunesse à celles de la maturité d'inspiration bucolique, S. imprime son sceau de multiples façons, élaborant la cantate qu'on appellera plus tard «napolitaine». Le schéma en présence ici comprend deux arie da capo (à l'ornementation très riche) encadrées de récitatifs. [...]
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