L'otite externe est une affection fréquente et souvent récidivante chez le chien. Une incidence de 25% est fréquemment rapportée par la littérature.
Pour le praticien, la difficulté consiste à instaurer le traitement qui garantira la guérison rapide et définitive de l'animal. Les facteurs étiologiques, à l'origine d'otite, sont très nombreux et variés. Il est nécessaire de les identifier, afin de proposer une thérapeutique qui soit adaptée et ainsi d'éliminer la cause primaire de l'otite. Néanmoins, cela ne suffit souvent pas. En effet, en raison de l'anatomie complexe de l'oreille, les complications
peuvent devenir le problème principal et demandent à être traitées de façon agressive et prolongée.
[...] En effet, le choix d'une spécialité par un clinicien est orienté par le corticoïde contenu dans ladite spécialité. Ce choix est, alors, le reflet de la gravité clinique de l'otite appréciée par le clinicien. Dans un second temps, nous indiquerons le mode de calcul de l'indice relatif au topique employé. Il convient de tenir compte de différents facteurs, afin de pouvoir attribuer un indice à une spécialité donnée : les AIS, contenus dans les différents produits, ne sont pas les mêmes (prednisolone vs déxaméthasone par exemple). [...]
[...] Une étude, menée en 2001, a montré que le nombre de bactéries et de levures était significativement augmenté chez les chiens atteints d'otite externe. Dans la plupart des cas, des comptages élevés étaient associés à la présence de signes cliniques (22). Chez le chien, des souches de Staphylococcus intermedius peuvent être isolées des conduits auditifs normaux : cela représente jusqu'à 47,6% des prélèvements (47). Mais cette bactérie est également la plus fréquemment isolée lors d'otites externes aiguës. Viennent ensuite Pseudomonas spp., Proteus mirabilis et les streptocoques béta-hémolytiques. [...]
[...] II. Efficacy in vitro and in vivo. J. Small Anim. Pract 57-60. 33- KNOTTENBELT MK. Chronic otitis due to Demodex canis in a Tibetan spaniel. Veteinary Record 135(17), 409-410. 34- KOWALSKI JJ. The microbial environment of the ear canal in health and disease. Vet. [...]
[...] Le premier a été transféré en neurologie ; le diagnostic a été porté grâce à l'IRM. Le second a été traité médicalement en dermatologie ; le diagnostic d'otite moyenne n'a jamais été établi avec certitude mais une forte suspicion a fait suite à l'examen vidéootoscopique en raison de l'aspect du tympan laissant suggérer la présence de liquide dans la bulle tympanique. Finalement, ce sont 282 animaux qui ont été retenus dans notre étude. B-INFORMATISATION DES DONNÉES UTILES POUR NOTRE ÉTUDE 1-Données des dossiers à l'ENVA Après avoir sélectionné les animaux inclus dans notre étude, nous avons choisi d'informatiser sous la forme d'un tableau Microsoft Excel® les données nécessaires pour exploiter les dossiers retenus (Tableau XIII). [...]
[...] Puis une infiltration leucocytaire du derme et, parfois de l'épiderme, apparaît, avec une progression de l'acanthose et de l'hyperkératose. Dans les premiers temps, les glandes sébacées sont hyperplasiques. L'otite est qualifiée de suppurée, si des polynucléaires sont observés, lors de l'examen cytologique, accompagnés d'images d'endocytose. - Pour l'otite subaiguë : Alors que la microscopie reproduit dans une moindre mesure les lésions de l'évolution aiguë, l'aspect macroscopique va des formes cliniques asymptomatiques (sans lésion apparente) à des formes secondairement plus inflammatoires. [...]
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