La fourbure est une maladie vasculaire occasionnant des souffrances atroces aux chevaux atteints. Les scientifiques ce sont beaucoup penchés sur cette pathologie ; néanmoins les mécanismes entrant en jeu n'ont pas encore été tous éclaircis à l'heure actuelle, de part la complexité de cette pathologie.
Cette affection est d'autant plus difficile a appréhendée qu'il existe de nombreux facteurs influant sur son apparition.
Parmi les différents types de fourbure, la fourbure d'origine alimentaire est la plus répandue. Elle représente en effet 53% des cas de fourbure (KING et coll. 2004). Dans bons nombres de cas les propriétaires de chevaux ignorent les bases de la nutrition équine, c'est pourquoi des erreurs graves d'alimentation provoquent des fourbures handicapant le cheval à vie ou pouvant même entraîner sa mort.
Dans ce mémoire, nous ferrons l'inventaire non exhaustif de la pensée scientifique actuelle en matière de fourbure chez le cheval.
Dans une première partie nous décrirons la maladie et ses principales causes. Puis dans une seconde partie nous évoquerons plus particulièrement la fourbure alimentaire.
Enfin dans une troisième et dernière partie nous listerons un certain nombre de principes et de techniques alimentaires pouvant prévenir et/ou guérir la fourbure.
[...] En effet, l'amidon est un hydrate de carbone soluble. A ce titre, il est facilement dégradé dans l'intestin grêle et rapidement fermenté par les micro-organismes du gros intestin. L'accès à un pâturage luxuriant La fourbure causée par un pâturage luxuriant, aussi appelée fourbure de pâturage, est la fourbure la plus communément rencontrée dans le monde équin (cf. figure 9 page 17). L'hydrate de carbone principalement en cause dans la fourbure de pâturage est le fructane (KING, 2004). Facteurs influant sur la teneur en fructane des pâtures Le taux de fructanes, et plus généralement le taux d'hydrates de carbone, contenu dans les plantes composant la prairie varie en fonction de nombreux paramètres. [...]
[...] Enfin, il ne faut pas se cantonner aux techniques alimentaires pour soigner la fourbure car, comme nous l'avons dit, cette maladie évolue vite et provoque d'atroces souffrances à l'animal. Que faire dès les premiers signes de fourbure ? Les signes cliniques de la fourbure sont facilement reconnaissables néanmoins à leurs apparitions la maladie est déjà à un stade avancé c'est pourquoi il faut agir vite. Dans tous les cas, et en particulier en cas d'ingestion accidentelle d'une importante quantité de grain, le premier réflexe à avoir doit être celui d'appeler le vétérinaire. [...]
[...] Cette rotation résulte de la perte de cohésion entre les lames dermales et épidermales. Le système de suspension de la 3e phalange est alors endommagé. La 3e phalange se trouve alors plus ou moins dans le vide L'appui du pied au sol, le poids exercé sur la 3e phalange et la tension du tendon fléchisseur profond vont alors entraîner le déplacement de la phalange. Ce basculement sera plus ou moins important en fonction de l'atteinte du tissu lamellaire (DENIAU et coll., 2002). [...]
[...] Par conséquent leur concentration dans la plante est moins élevée la nuit et le matin. Ainsi la mise à l'herbe pendant ces périodes-là est un moyen de limiter la consommation d'hydrates de carbone. Dans certains cas, s'il n'est pas possible de retirer de la pâture le cheval, l'utilisation d'une muselière quelques heures par jour peut être envisagée (KING et coll., 2004). Prendre en compte la fertilisation La majorité des propriétaires de chevaux ne porte pas d'attention particulière à la fertilisation et ceci essentiellement pour des raisons d'ignorance en matière agronomique. [...]
[...] Après les avoir séchés elle a constaté une diminution de 31% de la teneur en hydrates de carbone. Ainsi, le trempage du foin est une des premières mesures à mettre en lorsque l'on doit nourrir un cheval ayant déjà était fourbu ou lorsque l'on sait, par analyse préalable, que l'on possède un foin à haute teneur en hydrates de carbone. Nous pouvons également ajouter que le trempage peut également permettre d'améliorer la qualité d'un foin réputé poussiéreux et ainsi éviter d'exposer le cheval à d'éventuelles affections pulmonaires. [...]
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