L’araignée épeire diadème

Résumé du document

L'épeire diadème est une araignée très commune dans nos jardins. Elle tisse sa toile entre les branches des arbres ou des arbustes. Très facile à identifier grâce à sa croix sur le dos, elle nous inspire parfois de la crainte. Pourtant, elle ne fait pas de mal et de plus, c'est une infatigable chasseuse d'insectes.

Si l'on hésite entre « araignée » ou « insecte », il faut compter les pattes et c'est l'araignée qui gagne : elle en a toujours huit contre six pour les insectes. De plus, son corps ne compte que deux parties : le céphalothorax et l'abdomen. A l'avant du céphalothorax c'est-à-dire la tête, l'épeire possède une paire de crochets venimeux appelés chélicères ainsi que deux pattes-mâchoires.

Extraits

[...] Si la principale utilisation de la soie est la réalisation d'une toile, elle a bien d'autres usages. Les araignées peuvent, par exemple, fabriquer des fils de secours si elles tombent. À l'automne, les femelles fabriquent des cocons et y pondent les œufs jaunâtres justes avant de mourir. Elles tapissent les terriers ou réalisent des nids. Un autre type de soie sert à emprisonner les proies en les ligotant dans la toile en même temps que de leur injecter un venin paralysant. [...]

[...] L'araignée épeire diadème L'épeire diadème est une araignée très commune dans nos jardins. Elle tisse sa toile entre les branches des arbres ou des arbustes. Très facile à identifier grâce à sa croix sur le dos, elle nous inspire parfois de la crainte. Pourtant, elle ne fait pas de mal et de plus, c'est une infatigable chasseuse d'insectes. Fiche d'identité : Classe : Arachnides Ordre : Aranéides Taille : De 1 à 2mm jusqu'à 9cm Durée de vie : Moins de 1 an à plus de 25 ans pour les mygales Couleur : Très variables, vont des couleurs ternes (brun, noire) aux couleurs vives (jaune, bleue, verte) Répartition : Partout sauf en Antarctique et jusqu'à 7000m d'altitude Reproduction : Ovipare, croissance par mues successives. [...]

[...] Des mœurs insolites : Toutes les araignées n'attrapent pas leurs proies dans une toile. Certaines bondissent sur l'insecte, d'autres lui lancent un jet de venin gluant qui le plaque au sol. Les araignées qui vivent dans l'eau fabriquent une poche d'air qui sera leur maison aquatique. Certaines, à Madagascar, s'abritent dans une coquille d'escargot après l'avoir hissée et suspendue à une branche par un fil de soie. D'autres creusent un terrier qu'elles ferment par un couvercle de terre et de soie. [...]

[...] L'alimentation : Toutes les araignées sont carnivores. Leur régime consiste généralement en petits insectes, mais on a vu des grosses espèces s'attaquer à des vertébrés : oisillons, poissons ou jeunes lézards. Après avoir tué et ligoté sa proie, l'araignée introduit souvent dans le corps de sa victime un suc digestif qui transforme les organes en un liquide qu'elle suce avidement. La reproduction : Chez les araignées, les sexes sont séparés et bien souvent le mâle est plus petit que la femelle. [...]