L'homme et le froid

Résumé du document

L'Homme, comme tous les mammifères ainsi que les oiseaux, fait partie de la catégorie des endothermes. Il existe deux types d'êtres vivants :

- les animaux à sang froid, les ectothermes (ou poïkilothermes) ; la température de leur corps dépend du milieu extérieur et varie en fonction de la température extérieure. C'est le cas pour tous les reptiles ainsi que pour les poissons.
- les endothermes (ou homéothermes) ont, à la différence des ectothermes, une température corporelle constante, indépendante du milieu extérieur. Ils contrôlent leur température interne par production de chaleur. Quelque soit la température du milieu extérieur, leur température corporelle centrale est constante (...)

Extraits

[...] L'eau semble moins froide. De même, si on place la main dans de l'eau chaude, les récepteurs au chaud deviennent actifs puis ralentissent leur activité avec le temps. L'eau semble moins chaude au bout d'un certain temps, même si sa température n'a pas changé. On peut s'en rendre compte par l'expérience suivante : On place trois bacs devant soi que l'on rempli d'eau froide pour le bac de gauche, d'eau chaude pour celui de droite et d'eau tiède pour celui du milieu : On plonge la main gauche dans l'eau froide et la main droite dans l'eau chaude pendant une minute environ puis on place les deux mains dans l'eau tiède. [...]

[...] Le mélange 80% laine + 20% polyamide est plus isolant que le mélange 50% laine + 50% acrylique. Conclusion : certains matériaux sont plus isolants que d'autres. L'homme possède donc des solutions adaptées à l'intensité du froid. Les matériaux les plus innovants sur le plan de l'isolation feront donc progresser la résistance de l'homme au froid. Remarque : les valeurs citées pour l'étalonnage de la thermistance ont été trouvées sur le site http://labolycee.org/labotp/TPMPI/09MPI/TP_09_CTN_Cor.pdf car nos valeurs d'étalonnage n'étaient assez complètes et justes. Vers une acclimatation au froid ? [...]

[...] L'hypothalamus fixe la température du corps et la contrôle. Il capte les variations de température, notamment le froid, grâce aux thermorécepteurs, puis réagit en proposant des réponses au froid. Le mécanisme de la perception du froid peut se résumer à ce schéma : Lorsque l'hypothalamus détecte une variation de température, il commande alors deux types de réactions : les réactions nerveuses et les réactions hormonales. Nous allons donc nous y intéresser. Deuxième partie : Les réactions physiologiques liées au froid La température centrale du corps est stable, en dépit des variations de la température extérieure. [...]

[...] L'adénohypophyse dérive du plafond de la cavité buccale primitive (stomodeum), tandis que la post-hypophyse est une extension de l'hypothalamus, relié à celui-ci par la tige pituitaire, et contient les axones de neurones dont les corps cellulaires se trouvent dans l'hypothalamus. C'est la neurohypophyse qui intervient dans la régulation de la température, notamment dans les réponses face au froid. Rôle de l'Hypothalamus L'hypothalamus est le principal centre d'intégration de la thermorégulation ; il joue un rôle de thermostat dans la régulation de la température. C'est le principal thermorécepteur et le plus important. Une variation de moins de de la température du sang irriguant l'hypothalamus est capable de provoquer une réaction de thermogenèse importante. [...]

[...] La circulation sanguine dans leurs mains est maintenue dans des conditions qui pourraient causer un inconfort extrême et une perte de dextérité chez une personne non acclimatée. Des études ont montré que, chez les femmes, la réaction au froid peut être différente de celle qui est observée chez les hommes. Bien que la température centrale chute plus lentement chez les femmes, ces dernières sont habituellement incapables de créer autant de chaleur métabolique par l'exercice ou les frissons. En outre, la vitesse de refroidissement des extrémités (pieds, mains) est plus grande chez les femmes. [...]