Feux follets, mécanismes biologiques, réactions physico-chimiques, manifestation lumineuse, petite flamme de couleur vive, croyances populaires, combustion
Le feu follet est une manifestation lumineuse ayant l'apparence d'une petite flamme de couleur vive, que l'on peut observer dans des lieux tels que les forêts, les marais ou encore les cimetières. La particularité de ce type de flamme est qu'elle apparaît spontanément, sans étincelle ni signe apparent de combustion.
[...] Le méthane présent dans le feu follet est plus léger que l'air, ce gaz permet au feu follet de s'élever. La phosphine, au contraire a une densité plus importante que l'air, ce qui donne cet effet de flottaison. Nous avons ainsi pu démystifier une croyance populaire. Grâce aux expériences menées (quand elles étaient possibles dans le cadre scolaire) et aux études bibliographiques (quand il nous était interdit de mener de telles expériences), nous avons pu comprendre et justifier le phénomène des feux follets (leur apparition, leurs caractéristiques). [...]
[...] Il y a deux voies possibles pour cette étape: Voie 1. À partir d'un mélange de gaz carbonique et d'hydrogène : les bactéries méthanogènes réduisent le CO2 (ou HCO3-) en méthane, en générant de l'énergie si elle est combinée à la synthèse d'ATP. Ce passage du CO2 au CH4 s'effectue par quatre réductions successives, donnant alors: CO2 + 4H2 CH4 + 2H2O = -135 kJ/mol) 21/39 Mais cette transformation peut aussi débuter à partir de méthanol ou d'acide formique. Les électrons de cette réaction de réduction peuvent provenir de H 2 voire, plus rarement, du fer Fe. [...]
[...] http://www.alloleciel.fr/article/feu-follet Science amusante : forum de discussion scientifique / Origine des feux follets par Mr Darrigan, Docteur en Physique-Chimie à Pau (page consultée en septembre 2014). [...]
[...] Depuis longtemps, les feux follets ne sont pas définis scientifiquement, mais plutôt spirituellement et très ancrés dans les croyances populaires. Dans des temps pas si lointains, on pensait que ces flammes, aussi appelées «ignis fatuus», étaient l'âme errante de guerriers défunts, morts trop tôt et ne pouvant en conséquence s'éloigner du champ de bataille où ils avaient trouvé la mort. Ils chercheraient également à éloigner les personnes trop aventureuses vers des lieux dangereux, comme des marais par exemple, où ils pourraient s'embourber. [...]
[...] Cependant, elle produit une très grande quantité de dioxyde de carbone. En effet, il restait un peu de dioxyde de carbone au fond du tube à essai, et la flamme a créé un appel d'air, attirant ce CO2 vers la flamme qui s'est éteinte. Le dioxyde de carbone a chassé l'air par un phénomène de déplétion en oxygène: il n'y a plus assez d'oxygène pour assurer la combustion. Milieu semi-anaérobie: on observe que la flamme ne s'est pas éteinte, phénomène cohérent car la potasse a capturé la totalité du dioxyde de carbone, en formant du carbonate de potassium K2CO3. [...]
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