De tout temps, il y a eu des avalanches. Connues et décrites dès l'Antiquité, la plus ancienne relation qui en a été faite date de 211 avant JC, avec Tite-Live dans son récit de la traversée des Alpes par le Général carthaginois Hannibal et ses troupes. Hannibal perdit du fait des avalanches 18 000 hommes, 2000 chevaux et des éléphants...La première avalanche décrite en France s'est produite en 1132 et a fait sept victimes au monastère de la Chartreuse. De cette date à nos jours, ce sont essentiellement des villages de montagne qui fournissent leur lot de victimes par avalanche. Une question se pose alors : en quoi une meilleure connaissance et compréhension des avalanches permet-elle à l'Homme de mieux s'en protéger ? (...)
[...] Elle y trouvera un plan sur lequel trois zones sont délimitées : Les types de construction contre-avalanche: En général, il est difficile de vouloir construire un bâtiment courant dans une zone d'écoulement. Des mesures de pression d'impact ont montré que les avalanches pouvaient avoir des pressions instantanées dépassant 1000 kPa (100 des valeurs qui poussent à la construction de bunkers ou d'abris anti-atomiques, mais pas à la construction des bâtiments courants. On ne peut donc construire que dans les zones où l'on estime que le risque est moindre et que la pression de l'avalanche serait inférieure à 30 kPa t/m2). [...]
[...] En effet, il s'agit du câble auquel on accroche une ou plusieurs charges explosives et qui les achemine au dessus des zones de départ des avalanches que l'on souhaite déclencher. Grâce à ceci l'artificier n'est pas obligé d'être à proximité du point de tir. Un catex est composé d'une gare de départ, abritant le moteur faisant avancer ou reculer le câble, ainsi que d'une série de pylônes avec des poulies orientant le câble et enfin un système de mise en tension du câble. [...]
[...] Gare du Pic du Midi à la Mongie (vue intérieure) Au niveau des constructions et aménagements territoriaux diverses, le cas avalanche est loin d'être négligeable bien qu'il ne pose pas de problème de calcul particulier. Les équipements principaux pour se protéger des avalanches: Appareil de secours aux victimes: le ARVA Le terme ARVA provient d'Appareil de recherche de Victimes d'Avalanche. Le premier appareil de recherche des victimes d'avalanches a été mis au point en 1968 par Lawton aux USA. Il s'agit d'un appareil électromagnétique émetteur et récepteur, que l'on porte sous les vêtements. Il fonctionne sur une fréquence de 457 kHz. [...]
[...] Par contre, lorsque les températures sont proches de les cristaux de neige se modifient déjà au cours de la chute, parfois même ils s'humidifient (température de l'air supérieure à et la masse volumique de cette neige peut être importante (100 à 200 kg/m3). Si les températures jusqu'au sol dépassent à alors les flocons fondent de manière progressive jusqu'à leur transformation totale à l'état liquide, puis il pleut. Le vent exerce une importante action mécanique sur les cristaux neigeux, en les faisant s'entrechoquer et provoquant par conséquent la cassure des structures fragiles que sont les dendrites des étoiles. Quand le vent est fort, cet effet est important et les cristaux se fragmentent en petites particules de glace. [...]
[...] L'interface air/neige tend dans tous les cas à un équilibre thermique; pour atteindre cet équilibre, ces deux milieux effectuent un échange permanent d'énergie, ce qui a pour effet d'abaisser ou d'augmenter leurs températures respectives (dans le cas de la neige, l'augmentation est plafonnée à Néanmoins, suivant l'exposition du versant et/ou la saison, les échanges radiatifs (index) peuvent l'emporter sur ceux qui sont dus à la température de l'air; dans ce cas précis, malgré une température de l'air positive, on pourra observer une température de la surface de neige très inférieure à 0°C. (Lorsqu'elle est supérieure à la température de l'air réchauffe la neige de surface et peu contribuer au déclanchement de coulées superficielles ou d'avalanches de fontes. (Lorsqu'elle est nettement négative, elle peu conduire à la métamorphose de gradient et faciliter l'apparition de grains anguleux de faible cohésion. Les températures froides permettent à la neige de rester légère, ce qui retarde le tassement des couches de neige fraîche. [...]
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