Chez l'être humain, l'audition est un phénomène complexe. En effet, l'audition repose sur une multitude d'étapes assurées par de nombreux acteurs disposés dans les différentes parties de l'oreille. Le son arrive dans l'oreille sous forme d'ondes, qui, après plusieurs transformations, sont envoyées au cerveau pour être décodées. Certaines personnes ne peuvent plus ou n'ont jamais pu entendre le son en général ou seulement une certaine catégorie d'ondes sonores. Ces surdités, qui se caractérisent par une dégradation de la structure interne de l'oreille, peuvent être causées par de nombreux facteurs, qui peuvent être environnementaux, infectieux, génétiques ou simplement dûs à l'âge. On peut s'interroger sur le fait que certains sons ne soient audibles que par une catégorie de personnes définie. On se propose d'abord d'étudier dans une première partie le son et sa perception par l'oreille humaine puis, dans une deuxième partie, la dégradation de l'audition (...)
[...] C'est à ce niveau que les vibrations sont finalement reconnues et perçues comme des sons. Ce long processus se produit des milliers de fois tous les jours en une fraction de seconde. -le vestibule, composé de l'utricule, de la saccule et de trois petits canaux. Il est l'organe de l'équilibration et a en commun avec la cochlée le liquide endolymphatique et les cellules ciliées. -la trompe d'eustache est le conduit qui met en communication la caisse du tympan avec la partie postérieure du pharynx. [...]
[...] Il ne s'agit donc pas d'ultrasons, comme on le lit parfois, mais d'extrêmes aigus. Le principe de cet appareil repose sur un principe physiologique similaire à celui responsable de la presbyacousie. En France, l'appareil a été utilisé dans le but d'éloigner les personnes sensibles à ces sons aux endroits où il est placé, mais celà est désormais interdit. Conclusion : Ce TPE a donc permis de montrer que les sons sont des ondes qui se propagent dans l'air et dans tous les autres milieux. [...]
[...] L'otosclérose cochléaire est une maladie qui se traduit par une croissance anormale d'os dans l'oreille interne. Certains antibiotiques de la famille des aminoglycosides, qui sont utilisés dans le traitement de graves infections, peuvent détériorer l'acuité auditive. L'excitoxicité du glutamate (liquide présent autour des cellules ciliées) est souvent responsable de cette perte d'acuité auditive et des acouphènes à la suite de ces traumatismes. Les toxi-infections, qui sont les séquelles de maladies infectieuses comme les oreillons ou les méningites, ou congénitales comme la rubéole (ce qui demeure la cause la plus fréquente), détériorent les cellules ciliées. [...]
[...] L'audiométrie tonale supraliminaire permet de rechercher une distorsion de sensations sonores. Ainsi, elle permet de mettre en évidence la perte acoustique d'une des deux oreilles vis-à-vis des fortes intensités. Normalement, pour une fréquence donnée, des mêmes niveaux sonores produisent le même effet pour les deux oreilles. Cette forme d'audiométrie n'est possible qu'en cas de surdité d'une seule des deux oreilles et consiste à essayer d'obtenir la même sensation de niveau sonore entre les deux oreilles. Il faudra au seuil de l'audition une puissance acoustique plus grande pour obtenir la même impression d'intensité sur l'oreille pathologique. [...]
[...] La perception Les impulsions nerveuses envoyées au cerveau par l'intermédiaire du nerf auditif sont alors perçues par la partie sensorielle du cerveau. C'est à dire le lobe temporal. Chaque hémisphère a un rôle précis dans le traitement de l'information. Le cortex gauche sera chargé de l'identification des sons alors que le cortex droit est spécialisé dans la qualité et l'intensité musicale. Lors de leur arrivée dans le cerveau, les impulsions nerveuses vont alors prendre soit les voies primaires soit les voies non primaires. [...]
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