En 2006, dans le monde, il a été dénombré plus de 28 millions de vols, Les 2000 gros-porteurs qui circulent chaque jour au-dessus de l'Île-de-France y brûlent 1 200 000 L de kérosène. De plus, en une minute au décollage un 747 produit autant d'oxyde d'azote qu'une voiture sur 160 000 km. Tous ces chiffres confirment qu'il faut absolument réduire la consommation des avions civils !
Tout d'abord, définissons un avion de ligne. Ce terme désigne un appareil utilisé pour le transport de passagers sur des bases commerciales. Ils sont, le plus souvent, exploités par des compagnies aériennes qui en sont propriétaires ou locataires. Ils desservent des lignes régulières ou sont affrétés pour le transport de groupes à partir et à destination d'aéroports commerciaux. Comment peut-on réduire sa consommation ? La réduction de la consommation est elle la conséquence de moteurs moins gourmands ? La consommation de ces avions a-t-elle évoluée ?
Il est essentiel pour bien comprendre ce document, de savoir comment un avion vole, donc tout d'abord, un peu d'aérodynamique !
[...] Comment réduire la consommation des avions de ligne avec des moyens aérodynamiques ? En 2006, dans le monde, il a été dénombré plus de 28 millions de vols, Les 2000 gros-porteurs qui circulent chaque jour au-dessus de l'Île-de- France y brûlent L de kérosène. De plus, en une minute au décollage un 747 produit autant d'oxyde d'azote qu'une voiture sur km. Tous ces chiffres confirment qu'il faut absolument réduire la consommation des avions civils ! Tout d'abord, définissons un avion de ligne. [...]
[...] La réduction de la consommation est elle la conséquence de moteurs moins gourmands ? La consommation de ces avions a-t-elle évolué ? Il est essentiel pour bien comprendre ce document, de savoir comment un avion vole, donc tout d'abord, un peu d'aérodynamique ! I La mécanique du vol. Quatre forces s'exercent sur un avion en vol : la portance, le poids, la poussée (ou la traction, tout dépend du type de l'avion à réaction ou à hélice) et la traînée. [...]
[...] Cette traînée est d'autant plus grande que différence de pression est grande. Ce déplacement d'air forme alors une traînée tourbillonnaire que l'on voit aux extrémités des ailes, et que l'on appelle Vortex De plus, il existe sur l'extrados, une convergence des filets d'air vers le fuselage. Sur l'intrados, les filets d'air dévient vers l'extérieur de l'aile. Lorsqu'un filet d'air supérieur rencontre un filet d'air inférieur, après le bord de fuite. Il se forme là aussi des tourbillons, qui vont se fondre dans les Vortex. [...]
[...] La consommation par passager aux 100 Km a tout de même fortement baissé durant ces 50 dernières années, ce qui prouve que de nombreux progrès ont été réalisés. Ces chiffres nous permettent de comparer la consommation avec celle de la voiture, qui est à peu près équivalente, voire inférieure (avec une personne à bord de la voiture bien sûr.), car on a ramené la consommation aux 100 Km par passager. [...]
[...] Cette notion est un peu plus complexe que la précédente. Nous pouvons constater sur ces photos, l'effet des winglets sur les vortex Un avion sans winglets Le même avion avec des winglets. Les vortex ont disparus On constate ici encore l'efficacité des winglets. Exemples concrets : Il existe des winglets de toute taille, de toute forme Tableau récapitulatif de différents winglets existants On voit encore une fois grâce à la condensation que le vortex à disparu. Récapitulons. Les winglets réduisent donc la traînée, donc aide l'avion à consommer moins. [...]
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