Le fonctionnement des barrages hydroélectriques

Résumé du document

Théoriquement, un barrage correspond à un ouvrage d'art construit en travers d'un cours d'eau et destiné à en retenir l'eau. D'une manière générale, les barrages permettent de capter l'énergie du cycle de l'eau et transforment l'écoulement de l'eau en énergie électrique. Cet écoulement à la surface de la Terre représente un potentiel énergétique considérable. En France, du fait de nos montagnes et de notre climat tempéré, les barrages constituent l'essentiel de nos sources d'énergies renouvelables. Ils sont donc très complémentaires des autres moyens de production d'énergie peu adaptables. La complémentarité avec l'énergie nucléaire est indiscutable lors des pics de consommation au cœur de l'hiver. L'énergie électrique n'étant pas stockable en tant que telle, les barrages, seules structures capables d'accumuler suffisamment d'énergie, jouent alors un véritable rôle d'ajustement.

Fait remarquable, le premier barrage a été construit en 3000 avant Jésus Christ par les égyptiens dans la vallée de Garawi. Ils constituent donc un héritage dont nous devons prendre soin pour que ces constructions produisent une électricité de façon propre le plus longtemps possible.

Extraits

[...] La déportation, ensuite, est un sujet tabou au sein même des familles des survivants. Il y a un quasi-déni de la déportation puisqu'elles souhaitent mettre entre parenthèses cet événement. Peut-être en agissant de la sorte espéraient-elles tourner la page et avancer ? Mais pour les victimes il est difficile de passer à autre chose : lorsqu'on survit à une telle expérience, on ne peut pas oublier, mais on tente de vivre avec ça. En somme, la société, contemporaine de l'événement et se sentant peut-être coupable du sort des Juifs, n'était pas prête à recevoir ces témoignages. [...]

[...] p Entretient, juin 1990 in Wieviorka Annette, op.cit., p. 170-171. Antelme Robert, Témoignage du camp et poésie in Le Patriote résistant, mai 1948, p Wieviorka Annette, op.cit., p.173. Wieviorka Annette, L'Ère du témoin, op. cit., p Ibid., p Ibid., p Gouri Haïm, op. cit., p.296, in Wieviorka Annette, L'Ère du témoin, op. cit., p.115. Ce feuilleton américain est diffusé entre le 16 et le 18 avril 1978. Un an plus tard, il est diffusé en France sur Antenne 2. Cité par Wieviorka Annette, L'Ère du témoin, op. [...]

[...] Mais finalement, les rescapés ont répondu en masse à cet appel à témoin. La parole du survivant sollicitée pour les besoins de la justice acquiert une double dimension : la première est politique puisque c'est l'État qui est à l'origine de la parole et la seconde est sociale avec notamment la présence des médias. Le témoin, avec le procès Eichmann, a le sentiment d'être entendu. Annette Wieviorka parle d'une litanie du témoignage : les cent onze témoins furent l'essence du procès, les délégués autorisés de l'Holocauste Des critiques ont cependant émergé : de nombreux témoignages n'avaient aucun lien avec le principal accusé. [...]

[...] cit., p.131. [...]

[...] La question de la réception des témoignages de la Shoah La question de l'autre dans le témoignage. Si l'on croit la définition du Petit Robert, un témoignage est une déclaration de ce qu'on a vu, entendu, perçu, servant à l'établissement de la vérité. Un témoignage est également adressé à qui veut l'entendre. Cet autre, récepteur du témoignage, peut être un proche du témoin ou bien une adresse potentielle comme, nous, lecteur du témoignage. Certains décident de témoigner dans un but thérapeutique afin de se soulager d'un poids qui les pèse. [...]