Dans ce document, nous traitons la radioprotection au Liban où la dosimétrie individuelle est une partie principale.
La radioprotection est l'ensemble des mesures prises pour protéger les employés, des dangers des rayonnements ionisants tout en permettant leur utilisation. Et la dosimétrie individuelle est la mesure de l'exposition professionnelle du corps humain aux radiations ionisantes.
Après l'étude expérimentale faite sur les dosimètres thermoluminescents utilisés pour la surveillance des employés dans les hôpitaux libanais, nous avons classé ces dosimètres en neuf groupes compte tenu de leur précision sur la dose mesurée, cette
classification sert à diminuer l'incertitude sur la dose mesurée.
Après l'analyse des données, nous avons déduit que la surveillance faite par la Commission Libanaise de l'Energie Atomique devient de plus en plus utile, compte tenu de la stabilité de la dose moyenne nationale et de la diminution du survenu de surdosage
depuis l'année 1997 jusqu'à l'année 2004.
[...] Ces sources sont à l'origine de plusieurs types de radiations parmi lesquelles les rayonnements α qui provoquent de nombreuses ionisations dans les tissus voisins et sont alors les plus dangereux puisqu'ils délivrent de façon certaine toute leur énergie dans la matière qu'ils rencontrent et qui les arrête, les rayonnements β qui ont un parcours un peu plus long mais ils transmettent également leur énergie sous forme d'ionisations dans les tissus du corps et les rayonnements γ qui produisent aussi des ionisations, mais ils ne sont - 21 pas totalement arrêtés et sont transmis à l'extérieur du corps. La personne fortement contaminée devient une source d'irradiation pour les autres. Ce phénomène reste actif dans le temps. La source continue d'émettre et de provoquer des ionisations autour d'elle. [...]
[...] III.2- UNITES UTILISEES EN DOSIMETRIE INDIVIDUELLE Les trois principales grandeurs dosimétriques utilisées en dosimétrie individuelle sont la dose absorbée, la dose équivalente et la dose efficace. - 39 III.2.a- Dose absorbée La dose absorbée est l'énergie absorbée par unité de masse : D = dε/dm (III.1) Où dε est l'énergie moyenne communiquée par le rayonnement à la matière, dans un élément de volume, et dm est la masse de la matière contenue dans cet élément de volume. Dans ce règlement, le terme dose absorbée désigne la dose moyenne reçue par un tissu ou un organe. [...]
[...] Et par suite l'évaluation du développement du programme. Chapitre I INTERACTION RAYONNEMENTS MATIERE I.1- SOURCES ET EXPOSITIONS Les rayonnements ionisants proviennent de deux sortes de sources: les sources naturelles et les sources artificielles. (Figure I.1) Figure I.1: Sources de rayonnements ionisants I.1.a- Sources naturelles de rayonnements L'Homme vit en permanence dans l'ambiance de la radioactivité naturelle. Celleci est due à trois principaux facteurs : - 10 Les rayonnements cosmiques constitués par des photons et diverses particules d'une très grande énergie (noyaux d'hydrogène (proton) pour noyaux d'hélium pour et le reste comprend des noyaux de divers éléments plus lourds); les rayonnements telluriques dus aux substances radioactives contenues dans la terre (lithosphère), l'eau (hydrosphère) et dans l'air (atmosphère). [...]
[...] Il existe plusieurs types de dosimétrie individuelle: La dosimétrie du corps : on détermine dans ce cas, la quantité absorbée à une profondeur de 10 mm de la peau humaine. On s'intéresse dans ce cas aux radiations fortement pénétrantes comme les rayons γ, les neutrons, et les rayons X tel que E > 15 Kev. La dosimétrie de la peau : on détermine la quantité absorbée à une profondeur de 0.07 mm de la surface de la peau. On s'intéresse dans ce cas aux radiations non ou faiblement pénétrantes comme les particules β et les rayons X tel que E [...]
[...] En effet, les électrons semi piégés dans les défauts cristallins au niveau d'impuretés, avant l'irradiation, quittent ces défauts en émettant une lumière visible qui ne s'ajoute pas au signal compté brut). - 46 Lecture: La deuxième zone de 40 secondes consiste à élever la température linéairement jusqu'à 280°C, nous remarquons plusieurs pics serrés les uns des autres et plus la température d'apparition du pic est élevée, plus la profondeur du piège définie précédemment est grande. En effet, lorsque le niveau du piège est profond (énergie très grande), une augmentation de température produit alors l'émission lumineuse dans des délais observables. La courbe présente la superposition de tous cesspics. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture